ASSE : Faire jeu égal pour mieux perdre ! Les stats qui font mal après Strasbourg | OneFootball

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·27 de abril de 2025

ASSE : Faire jeu égal pour mieux perdre ! Les stats qui font mal après Strasbourg

Imagen del artículo:ASSE : Faire jeu égal pour mieux perdre ! Les stats qui font mal après Strasbourg

L'ASSE n'a pas su transformer sa bonne tenue collective en résultat. Malgré une possession équilibrée et un jeu parfois séduisant, les Verts repartent de Strasbourg avec une défaite frustrante (3-1). Analyse des stats (source FBref) clés d'un revers qui fait mal.

Malgré une entame de match prometteuse et une possession de balle équilibrée, les Verts n'ont jamais su convertir leurs bonnes intentions en efficacité réelle face à une équipe de Strasbourg plus réaliste. Entre maladresses offensives, fébrilité défensive et manque de répondant dans les duels, Saint-Étienne s’est heurté à ses propres limites. Retour en chiffres sur une rencontre qui doit servir d'avertissement avant un final de saison brûlant.


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🔎 Une possession équilibrée, mais stérile

Les hommes d'Eirik Horneland ont globalement tenu tête au RCSA en termes de possession (49 % contre 51 %) et de passes réussies (86 % de réussite, proche des 88 % strasbourgeois).Mais tenir le ballon ne suffit pas : l’ASSE a peiné à être dangereuse.

Avec 6 tirs cadrés sur 17 tentatives seulement (35 % de réussite), les Verts ont manqué de tranchant dans le dernier geste, quand Strasbourg s'est montré plus clinique (7 tirs cadrés sur 18, 39 %).Et dans les airs, la domination strasbourgeoise a été sans appel : 19 duels aériens gagnés contre seulement 5 pour Sainté. Un déficit physique et d’impact qui s’est ressenti dans les moments décisifs.

🔥 Les individualités de l'ASSE : Davitashvili brille, Cardona s'efface

⭐ Zuriko Davitashvili, le seul poison offensif

  • 1 but inscrit, 4 tirs, 5 dribbles réussis sur 6 tentés.
  • 34 ballons portés vers l'avant, preuve de son influence.

Le Géorgien a été l’attaquant le plus inspiré des Verts, son égalisation en première période vient conclure une belle prestation.

🚀 Aïmen Moueffek, le dynamiteur du milieu

  1. 72 passes réussies (87 %)
  2. 9 passes progressives, 10 ballons portés vers l'avant.

Moueffek a souvent tenté d'accélérer le jeu et de casser les lignes par ses courses. Il a été l'un des rares à maintenir l'intensité exigée dans ce genre de rencontres.

🎯 Pierre Ekwah, précieux mais limité

  1. 87 % de passes réussies, 8 progressions du ballon.

Solide à la relance mais en difficulté sous pression, Ekwah a montré son importance dans l'équilibre de l’équipe.

❌ Irvin Cardona, une efficacité en berne

  1. 4 tirs pour 0 but, malgré 1.1 xG généré.

Cardona a manqué l’immanquable en début de match et s’est heurté plusieurs fois à Petrovic. Un réalisme en berne qui coûte cher.

🧱 ASSE : Une défense trop tendre, trop fébrile

Mickaël Nadé et Léo Pétrot ont souffert dans les duels, manquant d'agressivité et d'impact. La défense stéphanoise a été trop permissive, comme en témoignent les nombreux centres strasbourgeois et les difficultés à contenir Emegha.

Même Gautier Larsonneur (57 % d'arrêts) n'a pas pu compenser les largesses de son arrière-garde.

Si l'on regarde rapidement la possession de balle (51 % pour Strasbourg, 49 % pour Saint-Étienne), on pourrait croire à un match équilibré. Mais à y regarder de plus près, les chiffres révèlent une domination beaucoup plus nette des Strasbourgeois, en particulier dans les secteurs-clés.

Strasbourg Vs ASSE

Première constatation : l'efficacité dans les deux surfaces.Strasbourg a cadré 7 tirs sur 18 tentés (39 %), quand Saint-Étienne n’en a cadré que 6 sur 17 (35 %). Moins de tirs cadrés pour les Verts, et surtout moins de situations réellement dangereuses, malgré un nombre de frappes relativement similaire. À ce niveau, ce sont les petits détails qui font la différence : Strasbourg a su convertir ses opportunités, Saint-Étienne est resté stérile.

Deuxième point d'alerte : le combat physique.Dans les duels aériens, Strasbourg a littéralement marché sur les Stéphanois : 19 duels gagnés contre seulement 5 pour l'ASSE. Cet écart abyssal illustre un déficit criant d'impact et de répondant, notamment dans la surface défensive, où les centres strasbourgeois ont souvent mis la défense verte en grande difficulté.

Troisième enseignement : la capacité à défendre haut.Strasbourg a effectué 21 tacles contre 15 seulement pour Saint-Étienne, signe d’une agressivité mieux répartie sur le terrain. À l'inverse, les Verts ont souvent été sur le reculoir, préférant allonger le jeu plutôt que de repartir proprement : 63 passes longues tentées, contre 46 pour Strasbourg. Sous pression, l'ASSE a trop souvent été contrainte de jouer le dégagement plutôt que la construction.

Enfin, Strasbourg a mieux exploité les côtés.Avec 24 centres tentés (contre 16 pour Saint-Étienne), les hommes de Liam Rosenior ont sans cesse cherché à déséquilibrer la défense stéphanoise par les ailes, profitant des difficultés individuelles de Léo Pétrot et Dennis Appiah.

Dominer techniquement, c'est bien. Être efficace dans les deux surfaces, c'est mieux. Les Verts doivent absolument retrouver de la solidité défensive et une efficacité offensive pour éviter de voir l'objectif maintien leur filer entre les doigts. Prochain gros défi : Monaco, un adversaire qui ne pardonnera pas autant d'erreurs.

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