Le Petit Lillois
·23 de marzo de 2025
« Bloqué par son inconscient », Martin Terrier (ex-LOSC) n’a jamais « été capable de performer contre Lille »

Le Petit Lillois
·23 de marzo de 2025
Issu du centre de formation du LOSC, Martin Terrier n’a jamais vraiment digéré son départ. Il s’est récemment confié sur cette période dans un entretien accordé à La Voix du Nord.
Joueur du Bayer Leverkusen, en Allemagne, Martin Terrier (28 ans) est actuellement engagé dans sa première expérience à l’étranger. Celle-ci ne se déroule malheureusement pas au mieux, avec des pépins réguliers, au point qu’il a dû tirer un trait sur sa saison suite à une déchirure du tendon d’Achille. Loin des terrains depuis la mi-janvier, il prend son mal en patience et pense au LOSC, son club formateur, dont il suit assidûment les exploits. Loin des yeux, près du cœur… Le Bailleulois sera éternellement un grand amoureux des Dogues.
« Je regarde tous les matchs ! Lille, ça a toujours été particulier… À chaque fois que je suis revenu avec Rennes, je n’arrivais pas à jouer ! C’est comme s’il y avait trop d’émotions (rires). C’est bizarre mais je vous assure que je n’arrivais pas à être performant. Je n’ai jamais marqué à Pierre-Mauroy. C’est comme si mon inconscient me bloquait. En plus je suis toujours super bien accueilli. Je n’y ai pourtant joué que quelques matchs en pro mais je pense qu’ils aiment bien les joueurs natifs de la région. Je suis content car aujourd’hui il y en a de plus en plus, ce qui n’était pas mon cas au moment où je suis parti. Je pense que ça manquait aux supporters », explique Martin Terrier, toujours très attaché à son club formateur, à la VDN.
De fil en aiguille, Martin Terrier revient sur les raisons ayant poussé son du LOSC. C’était en 2018, contre un chèque de 11 millions d’euros : il mettait les voiles à l’issue d’un prêt concluant à Strasbourg (4 buts, 4 passes décisives en 29 apparitions, 1816 minutes) pour garnir l’armada offensive lyonnaise.
« Lille avait des problèmes financiers et par conséquent il devait vendre. J’étais en tête de liste des joueurs bankable. C’est vrai que ça a été une déception pour moi de devoir quitter Lille. C’était soit je partais soit je laissais le club dans la m… », finit-il par chuchoter. Outre des caisses à renflouer, qui contraignaient le club à céder ses éléments les plus prometteurs, ce sont aussi les relations entretenues avec la direction de l’époque qui ne l’ont pas poussé à lutter. Il avoue d’ailleurs, dans une sorte de conclusion, que son départ reste « toujours un regret » pour lui. Reste à déterminer si ses regrets seront éternels, alors que des contacts avaient été entamés l’été dernier.