MaLigue2
·12 de febrero de 2025
Concurrente au maintien ou future référence : quelle est la véritable place de l’ESTAC en Ligue 2 ?
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·12 de febrero de 2025
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La saison actuelle de Ligue 2 a mal commencé pour l’ESTAC avec six matchs sans victoire et 7 défaites sur les neuf premières sorties. Aussi mal qu’elle avait fini en 2023-2024 ainsi qu’en 2022-2023. La double relégation sportive, seulement annulée par la rétrogradation administrative des Girondins de Bordeaux, a laissé des marques et le club troyen a mis du temps à se remettre d’un tel traumatisme. Chose qui n’est pas digéré facilement par tous les clubs relégués de l’élite. On peut penser à Dijon et à Nîmes, descendus deux ans après leur première relégation en Ligue 2, ou encore Saint-Étienne qui a bien failli y passer en 2022-2023 et qui a eu recours à un mercato d’hiver gargantuesque pour pouvoir se sauver.
Cet hiver pourtant, Troyes n’a pas paniqué malgré les inquiétudes du début de saison, plutôt bien balayées par un retour en forme impressionnant. En effet, entre la fin du mois d’octobre et début janvier, seuls deux buts ont été concédés par l’ESTAC, contre un Lorient intraitable au Moustoir. Les sept autres rencontres se sont terminées sans l’ombre d’un but encaissé par les Aubois. Le changement dans les cages de Zacharie Boucher pour Nicolas Lemaître y est évidemment pour quelque chose mais ne suffit pas à expliquer l’étanchéité des Troyens, dont le bloc équipe a gagné en cohérence dans tous les compartiments au cours de l’automne. Et même si l’équipe membre du City Football Group dispose de moyens très importants pour la Ligue 2 – ce qu’elle pu démontrer au cours de l’été – il n’a jamais vraiment été question d’investir massivement lors du mercato d’hiver.
Aucune révolution n’a eu lieu, même si Alexandre Phliponeau (sans club depuis son départ de Concarneau) est venu renforcer l’entrejeu alors que Mounaïm El Idrissy est revenu en France pour pallier l’absence de Renaud Ripart, gravement blessé. On est loin d’un mercato « bling-bling » ou d’une opération de sauvetage, malgré les trois défaites subies consécutivement en janvier. Au contraire, Stéphane Dumont semble instaurer une forme de confiance, qui se répercute dans beaucoup de compartiments de l’institution. Sur le terrain évidemment, mais aussi en coulisses. Troyes n’avait de toutes façon pas pour habitude de renvoyer rapidement ses entraîneurs depuis le passage sous pavillon émirati, mais la sérénité semble bien être le maître mot à l’heure actuelle.
Pas de quoi s’enflammer pour autant. En effet, les deux seules victoires sur les 5 derniers matchs ont été obtenues contre des relégables. Il y a avait clairement un niveau d’écart avec Caen et Martigues (battus 3-0 et 1-2 respectivement). Mais au moins, alors que le danger n’est pas définitivement écarté, l’équipe arrive à se détacher de la zone la plus dangereuse et à mettre un peu de distance entre ses poursuivants et elle. D’autant plus que sans la Coupe de France dans le calendrier, l’ESTAC (qui a tout de même vaincu Rennes et était proche d’emmener Brest aux tirs au but) ne sera plus distraite jusqu’en mai et pourra appuyer sur l’accélérateur plus durablement.
Sans présager de ce qu’il pourrait arriver à l’avenir, il apparait désormais plus que probable que Troyes parvienne à s’en sortir sans trop de casse cette saison. D’après les probabilités et calculs effectués sur le site football.fabien-torre.fr, les coéquipiers d’Adrien Monfray ont moins de 5% de chances de finir dans les trois derniers (0% 18e, 0.8% 17e et 4.1% 16e) au 12 février 2025. De quoi viser une stabilité sans se faire peur, avant de devenir une vraie menace pour les équipe jouant la montée en 2025-2026 ?
Même si les ambitions du CFG pour le club ne sont pas encore bien claires, et si des départs pourraient avoir lieu en cas de bonnes offres, Troyes va peut-être être moins impacté par les ventes forcées que vont subir d’autre formations de Ligue 2, contraintes de récupérer de grosses sommes sur le marché des transferts pour être à l’équilibre. Avec un groupe globalement très jeune disposant d’une marge de progression, difficile de ne pas mettre une petite pièce sur un retour en force de l’ESTAC parmi les premiers rôle du championnat.
Et avec des éléments comme Rafiki Saïd, Cyriaque Irié, Junior Diaz ou encore Martin Adeline qui pourraient être encore meilleurs qu’à l’heure actuelle, qui sait ce que l’avenir pourra réserver aux Troyens ? Gozzi, Assoumou et Dong peuvent aussi avoir leur mot à dire, alors qu’Abdoulaye Kanté attire tous les regards. À 18 mois de la fin de son contrat et pourrait être vendu si l’ESTAC n’arrive pas à le prolonger. En attendant, les supporters du Stade de l’Aube peuvent profiter d’une période bien plus enthousiasmante et espérer voir la tendance se poursuivre durablement, surtout avec des joueurs d’expérience comme leur portier, leur capitaine en charnière ou encore un M’Changama qui semble recouvrer progressivement son meilleur niveau. Presque tous les voyants sont au vert pour les Bleu et Blanc.
Photo Sandra Ruhaut/Icon Sport
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