Contacts avancés avec un club de L1, Atlantique avec Gregersen, la Turquie et l’Arabie Saoudite… Le dernier mercato estival de Yoann Barbet | OneFootball

« Le téléphone sonne, et d’un côté j’étais rassuré, pas mal de clubs étaient intéressés. Après, tu fais des choix, oui ou non… J’étais en contact très avancé avec un club de Ligue 1, et au final ça tombe à l’eau au dernier moment alors que tout était acté. On se dit tant pis, on repart sur autre chose. J’étais en contact avec Atlanta aussi, là où il y a Stian Gregersen avec qui j’ai joué. La MLS, je me dis trop bien, et j’avais quasiment tous les ans des contacts avec ce championnat, mais je ne voulais pas y aller, je voulais rester en Europe. Je me dis que là, c’est une bonne occasion, Atlanta, Stian, un super club, un énorme stade… On a pas mal discuté, et après c’est particulier car là-bas, tu as le droit à trois joueurs avec les gros contrats, puis ensuite tu as les contrats en-dessous… Pour tomber d’accord, contractuellement, c’était hyper compliqué. On a fait plein d’appels, je voulais trouver des solutions, c’était hyper compliqué. Ça ne se fait pas. Après, tu attends, il y a des appels à droite à gauche, mais je n’avais tellement pas prévu de bouger en fait, que j’étais incapable de voir où je voulais aller, ce qui m’intéressait… Au final, le club que le club de Ligue 1 ça tombe à l’eau et que c’était un peu tard dans le mercato… On avait refusé plein de clubs… Vers la fin du mercato, je reçois un coup de fil, il était 23h30. Un numéro anglais. Je me dis trop bien, ça doit être un club de Championship. Je réponds, et ‘bonjour Yoann, c’est un le Président d’Al-Riyadh, en Arabie Saoudite’. Je ne l’avais pas vu venir… il me dit qu’ils cherchent un joueur, et que mon nom est arrivé sur la table, que je suis un leader, qu’ils ont besoin de mon profil. Je raccroche, je réveille ma femme, et je lui dis que j’ai reçu un appel d’Arabie Saoudite… J’avais déjà eu quelques contacts, mais très brefs. On discute pendant plusieurs jours, et je lui dis que c’est elle maintenant (qui décide). On réfléchit, et entretemps j’ai un appel pour un club en Turquie. Ça me tentait bien, pour l’ambiance, etc, c’est un pays de football. Au final, le club d’Al-Riyadh me rappelle et me met une deadline. On avait trois heures pour se décider. Il fallait penser à tout, et elle me dit ‘on y va, ce sera encore une expérience de vie’. On part là-bas, on reste une semaine à l’hôtel, et je n’avais toujours pas de maison. Une semaine là-bas, enfermé, il fait 45 degrés, enceinte, avec le petit qui veut jouer partout… On était déprimés. Je lui ai dit de repartir en France le temps que je trouve une maison. La première semaine, c’était dur, quand je l’ai vue pleurer… Je me suis dit ‘putain, qu’est-ce que j’ai fait’. Puis on a eu la maison, elle est revenue vers le 20 septembre. Là, tu t’installes, tu prends tes marques ».

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