Droits TV : Des échanges édifiants entre les président de Ligue 1 ! | OneFootball

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·20 de febrero de 2025

Droits TV : Des échanges édifiants entre les président de Ligue 1 !

Imagen del artículo:Droits TV : Des échanges édifiants entre les président de Ligue 1 !

Le football français traverse une nouvelle crise avec les droits TV de la Ligue 1. Lors du collège de la LFP du 14 juillet 2024, les tensions ont éclaté entre dirigeants, révélant une fois de plus les profondes divisions du football hexagonal. Le journal L'Équipe a révélé la retranscription des échanges. Édifiant !

Alors que les diffuseurs DAZN et beIN Sports sont en discussion, les présidents de clubs s’affrontent dans des échanges houleux. Jean-Pierre Caillot, président du Stade de Reims, ne cache pas son exaspération face à la situation : "On en arrive à être complètement paranos et à se monter les uns contre les autres." Il critique aussi l’idée d’une chaîne propre à la LFP : "Soyez raisonnables, ne croyez pas au Père Noël."


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D'autres présidents, comme Waldemar Kita (Nantes), dénoncent la lenteur des discussions : "On tourne en rond et on repousse toujours les décisions. C'est ridicule, on perd du temps et de l'argent." Jean-Pierre Rivère, président de l'OGC Nice, tente d’apaiser la situation : "Messieurs, il faut prendre une décision et avancer. L'incertitude ne peut pas durer indéfiniment."

Le ton monte encore lorsque Damien Comolli, président du Toulouse FC, tente d’exprimer ses inquiétudes financières. Un président l'interrompt brutalement : "Mais Damien, sans déconner, ça me pète les couilles !" L’ambiance électrique traduit l’état de nervosité générale.

Al-Khelaïfi sous le feu des critiques

Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG et de beIN Sports, fait face à des accusations de conflits d’intérêts. Agacé, il répond : "Pour la première fois en France, on n'a pas de diffuseur. C'est inacceptable. Je me suis tu. J'ai essayé d'aider. Je n'ai pas dormi. Je me bats pour mon club, pour la Ligue, pour mes collègues."

Joseph Oughourlian (Lens) rétorque avec sarcasme : "Nasser, merci de te soucier des petits clubs, c'est d'une générosité…" John Textor, patron de l'OL, intervient aussi : "Donc mon opinion ne compte pas si je ne signe pas de chèque ?"

Les tensions s’intensifient, tandis que Vincent Labrune tente de calmer le jeu : "Messieurs, nous devons trouver une solution viable pour l’avenir de la Ligue 1."

Jean-Pierre Caillot, lui, ne mâche pas ses mots : "Ceux qui pensent que l’argent va tomber du ciel et qu’on va sauver la Ligue 1 en rêvant, arrêtez vos conneries ! On sait comment ça s’est terminé avec Mediapro."

"Le prix de l’abonnement me paraît impossible à atteindre"

Malgré ces tensions, les clubs valident la poursuite des discussions avec DAZN et beIN, garantissant un minimum de 500 millions d’euros de revenus annuels. Jean-Pierre Rivère insiste : "Soit on a 0, soit on a 500 millions. Avec les droits internationaux et de Ligue 2, on atteint 700 millions, les gars."

Olivier Létang, président de Lille, met en garde : "On a 700 millions de revenus, mais les coûts vont baisser drastiquement. Cela signifie que les clubs auront plus d’argent à se partager."

Marc Keller, président de Strasbourg, reste sceptique : "Le prix de l’abonnement me paraît impossible à atteindre. Je ne vois pas les supporters payer aussi cher."

Jean-Pierre Caillot conclut sur une note pragmatique : "On sauve les meubles, appelons ça comme ça. La communication dira qu'on est à 700 millions, et que ce n'est pas si mal."

Droits TV : un football français en quête de stabilité

Au-delà de cette crise, c’est tout l’écosystème du football français qui vacille. Dépendance aux droits TV, gestion financière douteuse, présidents divisés… La Ligue 1 s’enfonce dans l’instabilité.

John Textor milite pour un modèle économique plus solide : "Arrêtons de mendier et trouvons une solution pérenne, qui ne repose pas que sur les droits TV."

En attendant, clubs et supporters restent suspendus aux prochaines décisions de la LFP. Si un accord a été trouvé, il semble fragile. Le prochain cycle de négociations pourrait bien être tout aussi explosif.

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