Dugarry fustige la méthode Luis Enrique, « les mecs sont perdus »

Parisfans.fr

·3 de diciembre de 2024

Dugarry fustige la méthode Luis Enrique, « les mecs sont perdus »

Christophe Dugarry, ancien Champion du Monde 1998 s’est exprimé dans Rothen S’enflamme, RMC Sport, au sujet de Luis Enrique. Il n’a pas hésité à égratigner celui qu’il a connu au FC Barcelone et qui le rendait « fou ». Pour lui, sa manière de voir ses joueurs est stéréotypé et fait que tout le monde est perdu sur le terrain.

Dugarry « Moi, je l’ai connu au Barça avec Van Gaal. Je devenais fou »

« Deux heures avant, il pond un truc. Il pense que c’est un jeu d’ordinateur, que tu as le joystick et que tu manœuvres les mecs comme tu veux. Parce qu’il est tellement brillant et intelligent que les mecs sont capables de le faire. Moi, je l’ai connu au Barça avec Van Gaal. Je devenais fou, il m’expliquait à chaque fois que je pouvais jouer n°6.

Dugarry « À un moment, ça ne passe pas »

C’était son truc. Et plus j’étais catastrophique, plus il m’engueulait de ne pas être capable de jouer n°6. J’avais beau lui dire… Mais à un moment donné, j’ai dit stop, ‘Je vais arrêter, tu penses ce que tu veux et je pense ce que je veux’. Et le problème est là. Quand un entraîneur te fais jouer à des postes que tu ne maîtrises pas, que tu ne connais pas, que tu ne comprends pas, il y a un problème. À un moment, ça ne passe pas.

Dugarry « Quand tu n’arrives pas à être performant à un poste qui n’est pas le tien, où tes compétences sont mises à mal… »

Quand tu n’arrives pas à être performant à un poste qui n’est pas le tien, où tes compétences sont mises à mal… Je pense à Kang-in Lee, à l’arrière droit, à l’arrière gauche, à tout un tas de joueurs qui se retrouvent obligés de permuter. Les deux attaquants face au Bayern Munich (Barcola et Dembélé), qui sont des joueurs de couloir, étaient perdus.

Dugarry « À un moment, il faut se poser les bonnes questions«

Depuis le début, on voit que les mecs sont perdus. Ils sont dans une espèce de système stéréotypé et ils n’ont aucune possibilité de pouvoir jouer véritablement leur jeu. (…) Une composition d’équipe et une organisation, tu les mets en fonction des qualités et des défauts de tes joueurs. Tu ne leur inventes pas des qualités qu’ils n’ont pas. Voir Hakimi avant-centre être le joueur le plus dangereux de ton équipe, il ne faut pas t’étonner qu’il y ait du déchet technique et des problèmes de finition. À un moment, il faut se poser les bonnes questions. »

Il n’est pas le seul à ne pas apprécier l’approche de Luis Enrique. Quoi qu’on en dise, même si le coach à toujours raison, les médias auront peut-être raison de lui. Le climat qui s’installe est délétère et prouve que le PSG ne peut pas construire sereinement. Il y a toujours quelqu’un pour tout remettre en question. Si le club fait si, alors tout le monde dit qu’il aurait dû faire ça et inversement.

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On finit par s’y perdre, parce qu’évidemment, Luis Enrique est critiquable. On peut ne pas aimer son approche, mais peut-être qu’il faut laisser sa chance au produit.

A priori Dugarry, n’a jamais été le bon élève. Il a fait une bonne carrière, sans plus. Luis Enrique doit aller au bout de son idée, si cela devient trop compliqué pour le PSG, alors il faudra prendre des décisions. Pour l’heure, la situation « alarmante » n’est pas totalement dramatique.

Si Paris se qualifie en Ligue des Champions, avec déjà une bonne avance en Ligue 1, on pourra se targuer d’une première partie de LDC assez médiocre, mais que tout est remis à zéro pour la seconde phase. Les bilans se font au milieu et à la fin.

Là, on ne voit que des personnes prêtes à tout pour fragiliser une équipe qui n’a pas encore dit son dernier mot. D’ailleurs, comment aurait réagi Dugarry, si à la moitié d’un tournoi, on annonçait que son équipe aller dans le mur ? Il aurait sûrement voulu prouver le contraire.