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·10 de febrero de 2025
En attendant le Paris FC…
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·10 de febrero de 2025
4-2, 1-0, 4-1… Il est peu de dire que la trilogie proposée depuis la mi-décembre n’a pas atteint les sommets escomptés. Le scénario des matchs Paris SG – AS Monaco suit désormais la même construction que la série Colombo. Le spectateur connaît immédiatement le nom du vainqueur, le seul intérêt réside dans le nombre de buts que l’AS Monaco va encaisser. A la différence de la série policière, la version sportive n’est donc guère distrayante. Remercions le tirage au sort de la Ligue des Champions de nous avoir épargné les épisodes 4 et 5.
Paris SG – AS Monaco : 4-1
Paris SG : Vitinha 6’, Kvaratskhelia 54’, Dembélé 57’, 90’ / AS Monaco : Zakaria : 17’
L’AS Monaco est pourtant le seul club à avoir battu le PSG plus de quarante fois. En cent quinze confrontations toutes compétitions confondues, les Rouge et Blanc ont remporté 48 victoires. Les supporters monégasques les plus âgés s’en souviennent. Il n’y a pas si longtemps, les Princes du Parc étaient monégasques. Citons quelques victoires mémorables : en 1999, l’ASM défait Paris 3 à 0 (buts de Trézéguet, Léonard et Giuly) ; deux ans plus tard, la rencontre se termine sur un score de 2 à 1 pour les Rouge et Blanc (buts de Camara et Gallardo dans les arrêts de jeu) ; lors de la saison 2003-04, le club du Rocher remporte la victoire 4 à 2 (buts de Giuly x2, Adebayor et Squillaci) et l’année suivante, Adebayor offre un nouveau succès 1 à 0 à notre équipe. Des victoires à Paris, il y en a eu bien d’autres.
Vaincre à Paris n’est désormais plus qu’un rêve inaccessible. Dans le monde enchanté d’Adi Hütter, « Nous aurions pu prendre l’avantage trois ou quatre fois lors de cette mi-temps, ce que nous n’avons pas réussi ». Dans la vraie vie, le rapport de force est trop déséquilibré. Les supporters sont heureux que les joueurs ont résisté plus longtemps qu’à Milan. Mais gagner en comptant sur un malentendu ou la chance est illusoire. Radosław Majecki et Soungoutou Magassa sont de bons joueurs mais ne sont pas fiables sur la durée d’un match. Voir Takumi Minamino marquer ne relève plus du miracle, mais de la magie.
Les deux équipes jouent désormais dans des catégories différentes. Pour les jeunes supporters, il va être compliqué de se construire des souvenirs glorieux de victoires à Paris. La seule option est peut-être d’attendre la montée en Ligue 1 du Paris FC. Cela permettrait aux supporters monégasques habitant dans la capitale de se rendre dans un nouveau stade parisien et de se souvenir des grandes heures du club. Ils pourront alors faire leur la phrase d’Alfred de Musset : « Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ». Mais si la famille Arnault est aussi douée pour le football que pour les affaires, cela n’est même pas certain.
En cette année du centenaire, il reste désormais peu d’occasions de rêver. La double confrontation contre Benfica Lisbonne en constitue l’une des dernières. Que les joueurs fassent preuve de cœur et de caractère. Qu’ils emmènent leurs supporters dans les étoiles ; nous n’attendons que ça. Mobilisons-nous, gardons la foi, le pire n’est jamais certain.
Photo : Jean BIBARD / FEP / PANORAMIC