La folle statistique de Mike Maignan (ex-LOSC), irrésistible sur penalty avec l’équipe de France | OneFootball

Mike Maignan, ancien gardien du LOSC et dernier rempart de l’équipe de France, a encore détourné un penalty jeudi contre la Croatie, en quarts de finale de la Ligue des Nations. Il possède de sacrées statistiques avec les Bleus.

En difficulté du côté de l’AC Milan, où un accord concernant une prolongation de contrat est remis en cause en raison de performances en berne, Mike Maignan retrouve du poil de la bête lorsqu’il défend les couleurs de l’équipe de France. S’il a été pris à défaut à deux reprises contre la Croatie, abandonné par sa défense lors de la défaite des Bleus (2-0) à Split, il avait débuté la rencontre avec brio en repoussant un penalty frappé par Andrej Kramaric (5′).

Suite à une relance manquée de William Saliba, Ibrahima Konaté repoussait le cuir de la main. Sans hésiter, l’arbitre désignait le point de penalty. S’en est suivi un long moment de flottement durant lequel Mike Maignan se plaignait d’un laser venu du public. Cette lueur limitait sa vision. Il a fallu attendre quelques instants avant que le Croate ne puisse s’élancer et sa tentative, quelque peu manquée, était ensuite stoppée par le portier tricolore. Ce dernier n’est pas à son coup d’essai et affiche de sacrées statistiques depuis qu’il a succédé à Hugo Lloris chez les Bleus.

Mike Maignan a tout simplement arrêté trois des six penaltys qu’il a subis avec l’équipe de France, soit 50% de réussite dans ce domaine sur la scène internationale. Loin d’être une loterie à ses yeux, cet exercice lui avait déjà permis de s’illustrer lorsqu’il défendait les cages du LOSC. Il avait notamment tenu tête à Nabil Fékir (29 novembre 2017) ou Radamel Falcao (18 août 2018) en Ligue 1.

Comment expliquer cette réussite ?

« C’est un gardien qui a une puissance exceptionnelle. Regardez ses appuis, son gainage, sa capacité à fléchir et à pousser. Il est très, très puissant. Il va retarder au maximum son départ, n’anticipe pas et, par ses qualités d’explosivité, jaillir et avoir plus de chances de le repousser. Et comme il a une réactivité rare…, expliquait Eric Allibert, son entraîneur des gardiens lorsqu’il évoluait encore au LOSC, à L’Équipe en 2023. Il est entré dans un cercle vertueux aussi, je pense. Les attaquants, désormais, savent qu’il est fort dans cet exercice et ça les perturbe forcément. »