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·19 de mayo de 2025

Le Real, champion d’Espagne sans le VAR

Imagen del artículo:Le Real, champion d’Espagne sans le VAR

Avec le sacre du Barça jeudi dernier, le championnat est déjà décidé. Mais selon une étude réalisée par AS, l’absence du VAR aurait permis au Real de prendre les rênes de la compétition, à 8 points de son rival.

Depuis son apparition dans le monde du football, les interventions du VAR ne cessent de susciter des polémiques. Fautes inexistantes ou erreurs non sifflées, tout y passe. Bien qu’il ait pour objectif de faciliter les interventions des arbitres jugées contestables en apportant davantage d’équité, certaines décisions paraissent, elles, subjectives.


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Arrivé progressivement en Europe à partir de 2016-2017, le VAR a été introduit en Espagne pour la saison 2018-2019. Ce système permet de couvrir plusieurs domaines tels que la validation de buts, l’attribution de penaltys ou encore l’identité des cartons attribués, entre autres. Son impact est considérable, au point de bouleverser radicalement l’issue d’un match, voire d’un championnat. Cette saison de Liga en est le parfait exemple si l’on en croit le classement réalisé par le quotidien AS, qui proclamerait le Real champion d’Espagne.

Dans cette réalité alternative, le Real Madrid dominerait la tête du championnat à une journée de la fin avec 88 points contre 80 pour le FC Barcelone et 77 pour l’Atlético. Cette saison, les décisions du VAR ont coûté 7 points aux Madrilènes tandis que les Blaugranas en ont eux gagné 5. Ce phénomène s’applique aussi aux dernières places du classement car Valladolid et Leganés seraient déjà relégués alors que Majorque et Las Palmas se disputeraient le maintien, chose que font en réalité Leganés et l’Espanyol.

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le classement de la Liga avec et sans le VAR

Les matchs à polémique

Quatre. C’est le nombre de rencontres où le Real aurait pu gagner davantage de points sans l’intervention de l’arbitrage vidéo, soit 10 points contre 3 remportés en réalité, c’est-à-dire 7 de plus. Parmi ces matchs figurent notamment deux derbys : Atlético-Real (1-1, 0-1 sans l’intervention du VAR) et Real-Atlético (1-1, 1-0). Il y a aussi les rencontres Osasuna-Real (1-1, 0-1) et Real-Valence (1-2 , 2-2) qui sont citées par AS.

Une alternative à nuancer

L’étude de ce nouveau classement, bien que pertinente, doit tout de même être jugée avec prudence car le classement dépend fortement du contexte des matchs. Cette alternative qui sacrerait le Real repose sur des hypothèses fragiles. En effet, la plupart des interventions ne modifient pas seulement le score d’un match mais impactent également l’attitude des joueurs, ce qui peut changer toute une dynamique. Ainsi, sans ces décisions intervenues en cours de partie, il est impossible d’envisager le déroulé du reste des rencontres.

Remplacer les sanctions réelles par diverses hypothèses peut donc apaiser certaines consciences, mais n’est en aucun cas garant de vérité. Cela reste une projection consolatrice qui ne pourra pas réinventer le déroulement d’une saison, surtout quand une équipe n’a pas été à la hauteur.

Qui plus est, le Real Madrid, comme beaucoup d’autres clubs, bénéficie également de décisions d’arbitrage favorables, que certains jugent trop récurrentes, ce qui invite à prendre du recul face à ce classement établi par AS. D’ailleurs, Caparrós, entraîneur de Séville, a déclaré hier à l’issue de la rencontre remportée par Madrid au stade Ramón Sánchez-Pizjuán (0-2) : "Le VAR est arrivé pour améliorer le football mais le résultat a été inverse".

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