Les confidences incroyables de Pascal Nouma sur son cancer à l'OM | OneFootball

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·2 de diciembre de 2024

Les confidences incroyables de Pascal Nouma sur son cancer à l'OM

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Pascal Nouma, ancien joueur du PSG et plus éphémère de l'OM, a révélé dans une interview avoir souffert d'un cancer durant sa période marseillaise.

Pascal Nouma, désormais âgé de 52 ans, l'ancien attaquant français révélé au PSG avant de devenir une star du côté de la Turquie, a révélé avoir joué 11 matchs à l’OM en 2001-2002 tout en luttant contre un cancer musculaire. Connu pour sa carrière mouvementée entre clubs français et son statut de star en Turquie au Besiktas Istanbul, il traverse une période sombre à son retour en France. L'OM, alors en crise, voit Nouma jouer malgré une fatigue persistante, qu'il attribuait d'abord à un problème mineur.


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Après l’ablation d’un kyste derrière la nuque, le diagnostic tombe : cancer musculaire. « On m’annonce que j’ai un cancer musculaire et là, j’explose de rire », confie-t-il à Ouest-France. Malgré les traitements intensifs (chimiothérapie et radiothérapie), Nouma reste sur le terrain : « Le docteur Gaillaud m’a dit : 'Je ne sais pas comment tu as fait pour jouer avec un cancer.' Le club n’était pas au courant, secret médical. Le doc disait que j’avais un problème à la cheville. »

Bernard Tapie révèle le secret au vestiaire

Cependant, sa maladie ne reste pas secrète. « Bernard Tapie débarque dans le vestiaire et dit : 'Pascal Nouma a un cancer de la boîte crânienne, il va mourir!' », se rappelle-t-il. Cette révélation crée une onde de choc, particulièrement parmi les supporters du Besiktas. Ces derniers, apprenant sa condition, exigent son retour : « Ils criaient mon nom à chaque match. Ils ont brûlé la devanture du siège du club en protestant : 'S’il doit mourir, il doit mourir en Turquie!' » Après huit mois de thérapie, Nouma retourne en Turquie mais peine à retrouver sa forme : « J’ai dû réapprendre à jouer au foot. C’était comme traverser l’Atlantique à la nage. » Rétrospectivement, il mesure la gravité de sa situation : « On m’a dit que 98 % des personnes atteintes de ma maladie succombaient. » Une histoire de résilience hors du commun.

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