Ligue 1 – J25 : Une erreur d’arbitrage reconnue par la DTA de la FFF lors de LOSC – Montpellier HSC | OneFootball

À l’issue de chaque journée de Ligue 1, la Direction de l’arbitrage de la FFF analyse certaines situations ayant nécessité l’utilisation du VAR, qu’elles soient sujettes ou non à polémique. Elle s’est cette fois-ci penchée sur un carton rouge potentiel lors de LOSC – Montpellier HSC.

Dans le cadre de la 25e journée de Ligue 1 McDonald’s, le LOSC se retrouvait opposé avec le Montpellier HSC sur la pelouse de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy. Cette rencontre s’est conclue par la victoire des Dogues, qui parvenaient enfin à mettre à mal leur mauvaise manie de laisser de précieuses unités contre la lanterne rouge du championnat. Outre le résultat, elle a également été marquée par une situation litigieuse entre Matias Fernandez-Pardo et Kiki Kouyaté.

L’analyse FFF

Habituée à analyser et expliquer les situations ayant nécessité un recours à l’assistance vidéo, la Direction de l’arbitrage de la Fédération française de football s’est tournée vers la rencontre ayant opposé le LOSC à Montpellier samedi. Elle a choisi de se focaliser sur le fait de jeu précédemment évoqué, sur lequel l’arbitre du jour avait été interpellé par le VAR.

L’analyse débute à la 78e minute lorsque, à proximité de la surface de réparation adverse, Matias Fernandez-Pardo était découpé par Kiki Kouyaté. L’arbitre sifflait alors une faute logique et sanctionnait le Montpelliérain d’un avertissement, « considérant que cette infraction a stoppé une occasion de but prometteuse, mais non manifeste », explique la DTA. Malgré l’intervention du VAR, qui jugeait le contraire, et le visionnage des images, Jérémie Pignard ne modifiait pas sa décision première.

Dans son analyse, la Direction de l’Arbitrage de la Fédération française de football estime que « les éléments caractéristiques d’une occasion de but manifeste sont bien présents », débute-t-elle. « Au moment de la faute et eu égard à la vitesse de déplacement de l’attaquant, les autres défenseurs paraissent trop éloignés pour envisager un retour sur l’attaquant », poursuit la FFF. À ses yeux, il était attendu « que l’arbitre modifie sa décision initiale et transforme l’avertissement en carton rouge pour une annihilation d’occasion de but manifeste ». Elle ajoute même que « la nature du tacle, réalisé avec une éventuelle mise en danger de l’intégrité physique de l’attaquant, aurait également pu faire l’objet d’une analyse spécifique », conclut ainsi la Direction de l’Arbitrage. Une erreur a été commise, et est reconnue. Cela n’a heureusement pas influencé le résultat final, puisque le LOSC a pu lever les bras, vainqueur (1-0), au coup de sifflet final.