Le Journal du Real
·27 de noviembre de 2024
Le Journal du Real
·27 de noviembre de 2024
Le Real Madrid, actuel 18ème au classement général de la C1, s’apprête à défier le premier du classement : Liverpool. Un match qui s’annonce compliqué pour les Merengues, en quête d’un troisième succès qui relancerait la course au top 8.
Mettons les pieds dans le plat d’entrée de jeu, l’attaque de Liverpool est sur une dynamique folle. Le Real Madrid fait face à la 4ᵉ meilleure attaque de cette phase de ligue (10 buts inscrits) et la 3ᵉ meilleure défense du tournoi (1 but encaissé) depuis le coup d’envoi de la saison. Ce bilan permet aux Reds de trôner à la première place du classement, étant les seuls à avoir signé quatre victoires en quatre matchs.
On compte entre autres un succès de prestige 3-1 sur la pelouse de l’AC Milan et une victoire éclatante 4-0 à Anfield contre le Bayer Leverkusen. Liverpool est l’équipe la plus en forme sur le continent, en ayant enregistré qu’une seule défaite toutes compétitions confondues. Dans la lignée de sa campagne européenne, les Reds sont également leaders en Premier League, devançant Manchester City de 8 points.
Arne Slot, successeur de Jürgen Klopp, opère une mue lente mais certaine sur les bords de la Mersey. Dans l’expression collective, son Liverpool est ce qui se rapproche le plus du Real Madrid de Carlo Ancelotti (dans un très bon jour) : une maîtrise des évènements, une efficacité clinique, des fins de matchs en boulet de canon et des contres qui ressemblent à des punitions.
Mais il y a deux différences majeures : le LFC impose une réelle domination dans le jeu, et joue relativement haut au contraire du Real Madrid, qui reste davantage un bloc médian, voire bas. Liverpool retrouve petit à petit son ADN, qui l’a mené au sommet à travers les décennies. Le club de la Mersey, dans un Anfield incandescent, sera prêt à livrer une partition diabolique pour battre sa bête noire au XXIᵉ siècle.
Mohamed Salah est assurément le joueur à surveiller côté Liverpool. Plus affûté que jamais physiquement, l’Égyptien pratique probablement le meilleur football de sa carrière. Dangereux devant les buts en Premier League (10 buts, 2ᵉ meilleur buteur du championnat), il s’avère plutôt être un playmaker en Ligue des champions, comme en attestent ses stats (quatre passes décisives en quatre matchs).
Cet aspect passeur de son jeu met en lumière deux points dont le Real Madrid devra se méfier : sa qualité de passe et les aptitudes de ses coéquipiers. Avec des partenaires enfin à l’endroit à la finition, Salah redevient un danger permanent, proche comme loin du but. Des coéquipiers qui convertissent ses offrandes, une individualité qui continue de performer : Mo Salah est bel et bien le danger numéro 1. Loin d’être le seul…
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