le11
·28 de marzo de 2025
LOSC : « Ça risque de se jouer à un point, voire peut-être même à une différence de but », l’œil de Bruno Genesio sur le sprint final en Ligue 1

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·28 de marzo de 2025
Au sortir d’une trêve internationale qui marque aussi le début du sprint final, Bruno Genesio livre son regard sur le rapport de force entre les différents prétendants à l’Europe. Avec un niveau très homogène et peu de visibilité sur la fin de saison.
Avec seulement six unités d’écart entre la deuxième (Marseille, 49 points) et la septième place (Strasbourg, 43 points), c’est peu dire que la dernière ligne droite de la saison de Ligue 1 s’annonce âprement disputée. Une lutte à laquelle se mêleront également Monaco, Nice, Lyon, et donc le LOSC pour qui « la Ligue des Champions est primordiale, assume Bruno Genesio. C’est une compétition extraordinaire à jouer. On connaît aussi les enjeux financiers, même si ce n’est pas forcément ce à quoi on fait attention en premier. Nous, ce qui nous importe, c’est le challenge sportif, de participer encore une fois à la plus belle des compétitions de clubs. C’est vraiment un challenge très important pour nous, acteurs sportifs. »
Même si on est du côté sportif, on ne peut pas occulter toute l’incidence que cela a aussi sur le budget du club. Et qui dit budget dit recrutement.
Bien conscient des enjeux au-delà du terrain d’une participation à la C1, l’entraîneur du LOSC insiste : « Même si on est du côté sportif, on ne peut pas occulter toute l’incidence que cela a aussi sur le budget du club. Et qui dit budget dit recrutement, que ce soit au niveau des joueurs, du staff, dans l’organisation du club. On connaît l’importance de cette qualification en Ligue des Champions ». Pour preuve, le club lillois a empoché plus de 75 millions d’euros lors de son exceptionnelle campagne de Ligue des champions 2024-2025, achevée en huitième de finale de Ligue des champions face à Dortmund.
Reste que, pour regoûter à ces joutes européennes si savoureuses, les Dogues devront accrocher au moins le top 4. Loin d’être une mince affaire au vu du classement actuel (6e) et de la dynamique moins convaincante que nombre de leurs concurrents. « Cette saison, contrairement aux autres, tous les “gros” sont là, note justement Bruno Genesio. À part peut-être Rennes, si on considère que Rennes a aussi le budget et les moyens pour concurrencer ces équipes. On est sept, peut-être huit même, à pouvoir lutter pour les quatre premières places. »
Ligue 1 : qui a le calendrier de fin de saison le plus difficile ?
De quoi renforcer l’âpreté de la bataille. « Ça va se jouer sur plein de choses : sur la régularité, sur l’état d’esprit du groupe, énumère l’entraîneur lillois. L’état d’esprit que vont dégager les différents groupes va être très important sur la fin de saison. Ça va se jouer sur beaucoup de détails. Il va falloir être à la fois très performant, et à la fois avoir beaucoup de sang-froid et de sérénité dans l’approche des matches. Puisque plus on va avancer, plus les points vont valoir très, très cher. À mon avis, ça risque de se jouer à un point, voire peut-être même à une différence de but en fin de saison. » Réponse au soir du 17 mai alors qu’un an auparavant, le LOSC avait laissé filer le podium face à Nice… à cause d’un but encaissé dans le temps additionnel (2-2, 90+3′).
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport