le11
·8 de febrero de 2025
LOSC : « Je m’en suis beaucoup voulu », « je le vis mal », le problème de la gestion des fins de match toujours pas réglé
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·8 de febrero de 2025
Mal profond du LOSC depuis deux ans et demi désormais, la gestion de l’avantage au score dans le temps additionnel continue de faire tache sous Bruno Genesio. L’entraîneur lillois cherche l’antidote depuis des mois, a mis des choses en place, mais la méthode ne fait toujours pas pleinement effet. Dernière preuve en date : l’élimination au bout du suspense face à Dunkerque en Coupe de France.
C’est un problème connu de longue date, « peut-être le problème de ce club sur les trois dernières saisons », pointait même déjà Bruno Genesio le 5 décembre dernier. Lors des semaines précédentes, le LOSC avait concédé l’égalisation dans le temps additionnel face à Lyon (1-1, le 1er novembre), Nice (2-2, le 10 novembre) et Montpellier (2-2, le 1er décembre). « On pense trop aux résultats, on pense trop à conserver le score, on pense trop aux conséquences d’une victoire, avait alors rabâché l’entraîneur du LOSC, agacé et interrogatif sur les causes de cette maladie chronique. Il faut avant tout penser à ce qu’on a à faire, et le faire jusqu’à la fin du match. »
Bruno Genesio (LOSC) : « La gestion des fins de match ? C’est peut-être le problème de ce club »
Depuis, son équipe a rechuté à Marseille en Coupe de France le 14 janvier, avant de s’en sortir aux tirs au but (1-1, 3-4 tab). Ce qui ne fut pas le cas contre Dunkerque, mardi (1-1, 4-5 tab) après le coup de casque égalisateur de Kay Tejan au bout du suspense (90+6′). « On a aussi d’autres matches où on a réussi à inverser la tendance, contre-balance Genesio, qui ne se cache pas pour autant. Je m’en suis beaucoup voulu d’avoir fait un changement dans les dernières minutes (Jonathan David – en plus spécialiste des tirs au but – remplacé par Ayyoub Bouaddi, 90+1′). Peut-être que si je ne le fais pas, il y a quatre minutes et non pas cinq minutes de temps additionnel. Sur le but qu’on prend en fin de match, il y a des choses à dire sur le placement défectueux sur le centre. On est largement en supériorité numérique, mais on n’est pas bien placés. Est-ce parce qu’on est en fin de match et qu’il y a un manque de concentration dû à la fatigue ou au stress, je ne sais pas. »
Et de poursuivre : « C’est très difficile de l’expliquer. On peut remonter très loin dans l’action. On peut presser le centreur, on peut aussi donner le ballon à Vito (Mannone) plutôt que de le mettre en touche. Je pense qu’il y a aussi une faute de Sangante sur Akpom avec un acte d’anti-jeu, même si je n’aime pas parler d’arbitrage. Il y avait matière à éviter ce but en étant mieux placé. Mais quand il y a but, c’est que de petites erreurs sont commises. Sinon, tous les matches se termineraient à 0-0. C’est rageant parce que, en étant complètement objectif, nous ne méritions pas d’avoir ce scénario sur ce match ».
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Un script qui se répète à l’infini et qui a le don d’agacer tout le groupe, pas exempt de tout reproche sur le centre et déjà habitué à ces vilaines manières sous Paulo Fonseca. Pourquoi le LOSC en est-il toujours à chercher l’antidote à ce mal profond ? « Si j’avais la réponse, ça n’arriverait plus, répond Bafodé Diakité. Je le vis mal. Quand on est défenseur, on n’a pas envie d’encaisser. Ils ont quelques petites occasions qui passent loin avant ce seul tir cadré. Ça fait mal. Tu n’as pas envie de prendre de but, surtout de cette sorte-là… » Et pas envie, non plus, de continuer à perdre des points dans une lutte pour le podium qui ne pardonne pas ces soucis chroniques.
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
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