LOSC : Matias Fernandez-Pardo refuse de parler de « miracle » après le nul contre l’OM | OneFootball

Auteur du but égalisateur, Matias Fernandez-Pardo a permis au LOSC de limiter les dégâts contre l’OM (1-1), dimanche à l’occasion de la 32e journée de Ligue 1. Suffisant pour faire le bonheur de l’attaquant des Dogues. Entretien.

Matias, quel est votre analyse de ce match nul du LOSC ?

Je trouve qu’en première mi-temps, on a été un peu plus passifs. Dans le pressing, on est un peu plus attentifs. Offensivement, on était timide. On a bien réagi en deuxième mi-temps, on a mis beaucoup plus d’intensité et de pressing. On a été chercher ce but et ce point très important.

L’enjeu n’a-t-il pas pris le pas sur le jeu, notamment en première période ?

Non, je pense pas. Je pense que Marseille a une très bonne équipe. C’est dur d’aller les presser, parce qu’on sait qu’ils savent chercher l’ouverture très facilement. Ils ont de très bons joueurs. En deuxième mi-temps, quand ils ont mis le but, on s’est dit « on n’a rien à perdre, on doit aller chercher ». Je pense que c’est là qu’on a eu le déclic de se dire « on y va, et si on se prend un deuxième but, c’est comme ça, et puis au moins on va chercher au moins un point, et pourquoi pas les trois points.

Est-ce un petit miracle d’avoir décroché le point du nul ?

Non, je ne pense pas. Dans l’ensemble, on a bien défendu, on était bien en place. Je pense qu’on a eu quelques possibilités pour mettre le deuxième but quand même, en contre. Marseille est une très bonne équipe, c’est toujours compliqué, mais je trouve qu’on a fait un plutôt bon match.

Comment vivez-vous cette fin de saison où tout est possible, une grosse joie comme une immense déception ?

On va être solide. On va tout donner. On sait que ce sont deux finales. On ne va pas calculer, juste se donner à fond et aller chercher ces six points, je l’espère. C’était une obligation de ne pas perdre pour rester là au classement. C’est forcément un soulagement, même si on aurait aimé prendre les trois points.

Propos recueillis par Enzo PAILOT avec Romain PECHON

Crédits photo : Loic Cousin/Icon Sport