OnzeMondial
·18 de diciembre de 2024
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·18 de diciembre de 2024
Pablo Longoria n'a esquivé aucun sujet ce mercredi matin en conférence de presse !
L'heure du bilan de mi-saison était de mise ce mercredi pour Pablo Longoria. Après avoir évoqué de nombreux sujets en conférence de presse, le président de l'Olympique de Marseille n'a pas manqué d'être cash au moment de répondre à toutes les questions qui lui ont été posées. Des propos rapportés par La Provence.
"Avec Chancel M'Bemba, rien n'a changé. Il a été appelé par le coach, par la direction, en connaissance de sa situation depuis le mois de juin. Le club a respecté tous les engagements légaux vis-à-vis du joueur. J'ai rien à dire sur le comportement du joueur dans sa situation, qui est difficile, on est tous clair là-dessus. Maintenant, il connaissait sa situation. Le club est très clair : ce joueur a un prix. S'il arrive ce prix-là, on serait très content de trouver une solution bénéfique pour le joueur et le club. Mais le respect de l'institution est le plus important ici. Chacun est libre de prendre ses décisions. Mais personne ne passera au-dessus de l'institution."
"Le loft, c'est une des meilleures décisions qu'on a pris. On a pris ce risque, parce qu'on voulait changer la culture à l'intérieur du club. Après une saison décevante, où il s'est passé beaucoup de choses, on n'était pas conscient où était l'autorité et quels comportements étaient acceptables ou non. Sincèrement, on a pris cette décision avec le soutien de Frank McCourt. C'est un risque financier, un joueur dans cette situation perd de la valeur, on le sait. Mais ce que tu gagnes, c'est de mettre en place de la discipline et de la clarté. Que chacun sache où est le pouvoir. C'était nécessaire pour changer la dynamique de la saison dernière. Tous les cas ne sont pas similaires, beaucoup de joueurs sont partis, et je tiens à remercier les joueurs qui ont compris leur situation, ce qui n'est pas facile, j'en suis conscient. Mais comme ce n'est pas facile en tant que dirigeant de terminer 8e la saison dernière...Ulisses Garcia par exemple, il a eu un comportement exemplaire tout l'été et ça lui a permis de réintégrer l'équipe. C'est vrai qu'il n'y a pas eu d'offres qui ont satisfait le club. C'est un international suisse, il a joué la Ligue des champions, on n'allait pas accepter la première offre. Si tu travailles, il y a toujours une deuxième chance. Après son but contre Lyon, il a envoyé un message à Ali Zarrak pour le remercier comment il l'avait traité pendant l'été. Je crois que ça te fait voir la classe du joueur. Pour moi c'est un des exemples."
"Un départ de Wahi pour nous, c'est hors de question. On croit beaucoup dans le potentiel d'Elye. Marseille n'attend personne. Mais chaque joueur a son rythme. Je crois que c'est un des meilleurs jeunes attaquants d'Europe. Son temps va venir, on est tranquille, il doit rester tranquille, et j'ai confiance. Il va finir par s'imposer, il a toutes les qualités pour."
"Adrien Rabiot, c'est une des personnes avec le plus de valeurs humaines que j'ai croisé dans ma carrière. En juin, on verra ce qu'on se dit. J'aimerais bien qu'il continue avec nous, maintenant il faut voir s'il est satisfait lui aussi. Si tous les joueurs étaient comme Adrien, on serait encore plus content qu'aujourd'hui. C'est quelqu'un d'extraordinaire, sur le terrain et en dehors."
"Il ne manque que quelques petits détails à régler avec Medhi Benatia pour le nommer directeur sportif. Si on parle de stabilité, on a un des meilleurs dirigeants dans le football actuellement, on doit être cohérent. Medhi, il est à l'écoute, il cherche à s'améliorer, il demande des conseils... Il sait que son rôle est nouveau, même si déjà en tant que joueur il était déjà un peu dirigeant ! Il est très curieux. Il a des idées, il est jeune, il a de l'ambition. Il est dans la nouvelle génération des dirigeants, comme dans beaucoup de clubs actuellement, on voit d'anciens capitaines devenir dirigeants. Il sait rentrer dans la tête des joueurs."
"Au Vélodrome, je tiens à remercier tout le monde, on est la sixième affluence européenne. Voir notre stade plein, c'est pour ça qu'on fait du football, ça nous rend heureux. Maintenant, à l'extérieur, c'est comme avec l'arbitrage : je ne comprends pas. Dans beaucoup de décisions, c'est surprenant. Je vais toujours défendre mes supporters. Chaque fois on se bat, on conteste les interdictions, pour permettre le déplacement dans la meilleure situation. Le football, il est fait pour les supporters. Quand ils ne sont pas là, c'est un échec. Un échec de la société, pour le foot français... Comment on n'est pas capable d'organiser un déplacement en 2024 ? Il y a des solutions, tous les matches européens se font avec des supporters. On est proactif, on cherche à travailler avant chaque match pour que ça se fasse le mieux possible. Je ne comprends pas comment on n'est pas capable de trouver une solution à ces problématiques."
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