Le Petit Lillois
·10 de mayo de 2025
Stade Brestois – LOSC : Le gros piège pour les Dogues est de trop « penser » et de se mettre « à calculer »

Le Petit Lillois
·10 de mayo de 2025
La 33e journée de Ligue 1 pousse le LOSC jusqu’à la pointe de la Bretagne où attend le Stade Brestois. Thomas Meunier, joueur expérimenté, estime que la victoire se gagnera en grande partie dans les têtes.
C’est loin d’être un secret, ça se bouscule depuis de longues semaines pour une place sur le podium et, à deux journées de la fin, rien n’est encore acté. L’Olympique de Marseille (2e, 59 pts) est évidemment le grand favori. L’AS Monaco (3e, 58 pts) est positionné juste derrière, suivi par un trio affamé représenté par l’OGC Nice (4e, 57 pts), le LOSC (5e, 57 pts) et le RC Strasbourg (6e, 57 pts). Cette réalité ne laisse pas la place au moindre faux pas et le vestiaire lillois le sait. Déçu il y a deux ans par un match nul à Troyes (1-1) qui l’avait empêché de se hisser en Ligue Europa, puis une nouvelle victime d’une désillusion face à Nice et un but inscrit dans le temps additionnel (2-2), il refuse désormais de tout gâcher.
« Faire des calculs, ce n’est pas recommandable »
Nouveau venu dans ce groupe, Thomas Meunier (33 ans) avoue avoir entendu parlé de ces échecs successifs. Il apporte du sang-frais et ses idées et conseils pour éviter de revivre ce genre de désillusions : « Depuis le début de saison, j’ai souvent entendu le récit de cette saison passée, où il y avait eu énormément de déception. J’ai bien senti que ça avait frustré et embêté pas mal de monde chez les joueurs », reconnaissait-il ce vendredi en conférence de presse, veille d’un déplacement attendu à Brest (samedi, 21h).
« Finalement, je pense que tout le monde est convaincu qu’il y a autre chose à faire que de stresser, de se poser trop de questions. Et quand on parle de remèdes, c’est ça, c’est juste d’aller à 100 %. Il ne faut pas commencer à trop penser au fait que toutes les équipes jouent en même temps, de se demander ce qui se passe à la mi-temps, etc. Ce ne sont pas des choses qui sont recommandables. A partir du moment où on est sur le terrain, c’est pour faire le job, tout simplement. Dans notre situation, il n’y a plus de calcul à faire.
Ce qui avait peut-être mis un peu en difficulté cette équipe de Lille l’année passée, c’était le fait d’avoir été assez loin en Ligue Conférence. On a vu ici qu’on avait eu une petite baisse de régime avec la Champions League. Avec le championnat, ça devenait compliqué au vu de notre effectif, qui est très bon, mais qui, pour moi, pourrait être un peu plus élargi pour, justement, pouvoir affronter ces éventualités et ces beaux parcours de Champions League ou avoir de belles séries en championnat », analysait ainsi le Belge, bien décidé à rompre cette spirale infernale. La présence de Benjamin André, malgré sa suspension, pourrait aider.
Cinq équipes, de Marseille à Strasbourg, se tiennent actuellement en deux petits points, et c’est tout simplement du jamais vu. Pour autant, cette sensation n’est que comptable, alors que Thomas Meunier estime avoir déjà connu des sprints finaux aussi tendus. L’un en France, l’autre en Allemagne : « La saison où on perd le titre avec le PSG, ma première saison avec ce duel contre l’AS Monaco (2017), c’était aussi très serré. Ce sont toujours des saisons qui sont plaisantes à jouer. J’en ai connu une autre avec Dortmund aussi, où on perd le titre deux minutes avant la fin du championnat. Le Bayern qui joue Cologne de son côté, et nous, on joue Mainz à domicile. C’est la magie du football et c’est pour ça qu’on aime ça », se remémorait-il ainsi, galvanisé par ces courses effrénées.
« Le championnat de Ligue 1 est souvent sous-estimé à l’étranger »
Passionné par le ballon rond, il prendrait son pied s’il n’était pas lui-même un acteur du jeu : « En tant que supporter neutre, ce serait un régal de regarder ce genre de match. C’est ce qu’on aime, avouait-il ainsi devant les médias. Ce sprint-là m’inspire exactement la même chose, beaucoup de sensations, beaucoup d’intensité. C’est du plaisir. C’est aussi une situation qui doit faire vendre le championnat de France, je trouve. Il y a le PSG qui est bien au-dessus. Avant, j’étais le chassé et maintenant c’est le chasseur, et je me rends bien compte de la difficulté de rejoindre une équipe comme le PSG dans le championnat de France.
Mais on peut voir ensuite qu’il y a énormément de qualités. Un certain équilibre aussi dans le championnat. Le championnat de Ligue 1, qui est souvent sous-estimé à l’étranger, est pour moi un très bon championnat, assez complet. Et on le voit cette année, c’est chouette qu’il se passe », jugeait Thomas Meunier, désormais totalement focalisé sur le déplacement des Dogues en Bretagne.
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