Olympique-et-Lyonnais
·20 de noviembre de 2024
Olympique-et-Lyonnais
·20 de noviembre de 2024
En l’espace de quatre jours, le thermomètre n’a pas forcément été vu à la baisse, mais le ressenti a été bien différent. Samedi, le festival offensif de l’OL dans le derby contre Saint-Étienne (11-0) avait donné du baume au cœur aux 2 100 spectateurs présents au GOLTC. Ce mercredi, ils n'étaient guère plus nombreux au Parc OL, mais dans le grand stade, cela sonne tout de suite un peu plus creux et l’ambiance générale était bien plus glaciale. Ayant la possibilité de se qualifier pour le tour suivant en cas de victoire, les Lyonnaises ont longtemps cherché la formule magique pour se défaire de l’obstacle romain. Une semaine après la victoire tranquille en Italie, l’OL a arraché un succès plus étriqué, mais décisif (4-1).
À la différence du derby, les Fenottes n’avaient pas l’excuse du turnover. Après le large turnover en championnat, Joe Montemurro était revenu à du classique ce mercredi soir en Ligue des champions. La perspective d’être qualifié a poussé le coach australien à aligner la meilleure équipe possible, à un cas près. En effet, Montemurro avait choisi d’innover en plaçant Daniëlle van de Donk dans un rôle de faux numéro 9, poussant Dumornay sur le côté droit. Peut-être pas la meilleure inspiration du coach lyonnais tant l’OL a été inoffensif pendant toute une mi-temps. Dans le froid de Décines, le premier frisson du stade est intervenu à la 38e sur une volée écrasée de Chawinga repoussée par Ceasar en corner. Cela montre à quel point la domination lyonnaise fut stérile dans ce premier acte.
La pause n’a pas forcément changé la physionomie du match, même si Dumornay a rapidement poussé la gardienne romaine à la parade. Seulement, avec un manque de mouvement criant, l’OL s’est cassé les dents sur le bloc de la Roma. Les coéquipières de Wendie Renard ont même trouvé le moyen de se mettre en mauvaise posture à la 73e minute. Sur une transition rapide, Dragoni a fusillé Endler qui n’avait rien eu à faire jusque-là. Ce but concédé, le premier depuis dix matchs, a eu le mérite de réveiller les Fenottes. L’entrée de Kadidiatou Diani n’a pas non plus été sans conséquence.
Certainement piquée d’avoir débuté sur le banc, l’internationale française a ramené l’OL dans le match sur un corner faisant suite à une tentative de lob de Marozsan (76e). Dans la foulée, elle s’est permis d’inscrire un doublé (79e) et de valider un visage lyonnais bien plus joueur depuis quelques minutes. Comme si cela ne suffisait pas, Diani a fait profiter les autres en mettant sur orbite Eugénie Le Sommer. Sur son premier ballon, l’attaquante a trouvé la lucarne opposée et tué le suspense (89e) avant que Wendie Renard y aille de sa tête (4-1, 91e). Malgré le score, l’OL est loin d’avoir été emballant, mais assure l’essentiel. À défaut de mieux, Joe Montemurro et ses joueuses s’en contenteront.