AC Ajaccio – Thierry Debès : « Je suis un serviteur du club » | OneFootball

Le miracle permanent, l’union sacrée… pour l’AC Ajaccio, l’espoir renaît en Ligue 2 pour un maintien à la fois sportif et administrtif, avec un possible rachat qui se profilerait et quelques initiatives prises par les politiciens corses et les supporters afin de l’aider. De quoi donner du baume au cœur des amoureux de ce club, dont Thierry Debès, ancien coach des gardiens et actuel entraîneur intérimaire, fait évidemment partie. Sur le plateau de Foot e Basta (France 3 Via Stella), l’Acéiste s’est exprimé sur divers sujets aux côtés de Brahim Thiam et de François Grimaldi D’Esdra (représentant le nouveau groupe de Socios).

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La vente de Tim Jabol-Folcarelli

« Sportivement, c’est un gros coup dur, on ne va pas se mentir. C’était l’un de nos meilleurs joueurs. Après, je pense que tout le monde a compris que l’important, c’était de sauver le club (financièrement). Même si à titre sportif, ça me fait mal, je préfère que les salariés soient payés jusqu’à la fin de l’année même si on doit perdre Tim, malheureusement. »

L’ACA reçoit Laval

« Laval, au classement des matchs à l’extérieur, est 4e (16 points sur 11 matchs). C’est une équipe qui maîtrise son sujet en déplacement. De notre côté, il faut être conquérant. Il ne faut pas se poser de question, on a envie de gagner, on va essayer d’être agressifs. De récupérer des ballons haut. C’est dans ce sens-là qu’on va aborder le match. On a des forces offensives. D’ailleurs, dans notre système à 3 derrière, si on le maintient ce week-end, nos pistons sont des joueurs offensifs. »

Une union sacrée à Ajaccio

« C’est très important, je pense que c’est même essentiel en Corse. On a besoin de ce petit supplément d’âme, c’est moins le cas ailleurs, dans de grandes villes où il y a beaucoup de monde dans les stades. Ici, il faut de la passion, il faut de la pression autour du terrain. Ça peut peut-être nous rapporter les 2 ou 3 points qui feront la différence à la fin. La solidarité est complète dans le club, elle est magnifique. Ça fait 18 ans que j’y suis, j’ai souvent parlé du miracle permanent parce que l’ACA, je l’ai connu mort 10 fois ! On disait régulièrement en décembre « ça y est, c’est fini, on va décembre »… des fois financièrement, des fois sportivement. Mais pour le moment, on est toujours là. »

Thierry Debès coach : jusqu’à quand ?

« Moi je suis là en intérim, les dirigeants m’ont demandé de faire le maximum possible et c’est ce que je fais. Je l’ai dit dès le début : moi je suis un serviteur du club. Le jour où on me dira d’arrêter, je le ferai avec plaisir. J’espère que d’ici-là, on sera encore mieux classés et qu’on arrivera à sauver le club. »

Source : france3-regions.francetvinfo.fr

Photo France 3 Via Stella