le11
·14 octobre 2024
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Véritable mascotte de l’équipe de France de football en 2018, Adil Rami aurait pu ne jamais prendre part à cette belle aventure. Quelques années plus tôt, le défenseur central envisageait très sérieusement la possibilité de représenter une autre sélection nationale. Explications.
Sa bonomie, sa moustache ou encore l’incroyable histoire de l’extincteur, Adil Rami n’a pas eu besoin de jouer durant la Coupe du Monde 2018 pour marquer la compétition de son empreinte. Ambianceur de premier plan, l’ancien défenseur du LOSC a bien failli passer à côté de tout cela, lui qui a envisagé de représenter une autre nation, plus tôt dans sa carrière.
« J’aurais grave kiffé de jouer avec le Maroc, bien sûr. C’est une fierté. Moi, Claude Puel m’avait dit : « tu ne connais pas encore ce monde-là, prend ton temps, ne te mets aucune barrière. » Il voyait déjà en moi l’équipe de France. Mais je ne m’en rendais pas compte, reconnaît le natif de Bastia. Déjà je ne pouvais pas rêver d’être footballeur professionnel, ça s’était fait en 8 mois. Rêver de l’équipe de France, c’était impossible, donc je voulais jouer pour le Maroc. »
« Et c’est là que Claude Puel me dit qu’avec tout le respect qu’il a pour le Maroc, je ne dois pas accepter pour ne pas me mettre des barrières. Et je me souviens avoir pleuré dans ma chambre, je me disais c’est Puel qui m’a lancé en pro, je ne peux pas faire le bonhomme, trop de reconnaissances. J’étais triste de fou, concède Adil Rami. T’imagines si j’accepte le Maroc et qu’il ne me fait plus jouer, je suis mort moi. »
Une nouvelle fois, Adil Rami peut donc remercier Claude Puel, qui a décidément joué un rôle majeur dans sa carrière. Titulaire en 2016 avec l’équipe de France, Adil Rami a ainsi raflé un titre de vice-champion d’Europe, avant de décrocher le graal deux ans plus tôt, quand bien même son rôle était devenu moins prépondérant.
Crédits photo : Aude Alcover/Icon Sport