Adrien Thomasson à propos de Florian Sotoca : «Ce n’est pas rien, 200 matchs» | OneFootball

À la 23e minute, Adrien Thomasson a débloqué le tableau d’affichage lors du déplacement du Racing Club de Lens au Stade de Reims. Un but qu’il a tout de suite célébré avec Florian Sotoca.

Après le but de la victoire contre Nantes (3-2), Adrien Thomasson a mis le RC Lens sur la bonne voie lors du voyage à Reims en ouvrant le score en première période. Mais, à la suite de cette réalisation, le milieu de terrain s’est dirigé immédiatement vers Florian Sotoca, remplaçant au coup d’envoi qui allait fêter son 200e match avec le Racing. Il explique : « Oui, c’est pour cette raison tout simplement. J’ai eu une petite pensée pour lui parce que je savais que c’était un jour et un match important pour lui. »

Le natif de Bourg-Saint-Maurice est élogieux pour son aîné : « Pour moi, c’est une figure de ce club. Ça fait, je crois, sa sixième saison au club. Il représente parfaitement l’état d’esprit du groupe, même de tout un club. Pour moi, je suis très content qu’il l’ait atteint. Ce n’est pas rien, 200 matchs. J’espère qu’il en fera 200 autres avec nous. »

Une rentrée impactante

Même si le milieu Sang et Or avait conscience de l’importance du match pour Florian Sotoca, il n’avait pas prémédité ce geste. « Ce n’est pas quelque chose que j’avais prévu avant le match. C’était plutôt instinctif. Je sais aussi que ce n’est pas facile d’être sur le banc. J’ai connu ces situations », commente l’intéressé.

Puis, Florian Sotoca est sorti du banc pour jouer son 200e match avec le RC Lens. « Quand il est rentré, il s’est parfaitement mis dans l’état d’esprit et il nous a apporté quelque chose », analyse le milieu avant de s’étendre sur le fait de voir Jonathan Gradit et Florian Sotoca sur le banc : « C’est la première fois qu’ils sont sur le banc alors qu’ils sont valides. C’est vrai que ça fait bizarre, mais, après, rien n’est figé. C’est ce que le coach nous a répétés tout au long de la semaine. Il peut y avoir pas mal de changements d’un match à l’autre. C’est ça qui fait qu’on reste performant, parce qu’il y a une concurrence qui est plutôt saine entre nous. »