Aïssa Mandi et Matias Fernandez-Pardo victimes de l’agressivité nantaise, de leurs nouvelles après LOSC – FC Nantes | OneFootball

L’opposition entre le FC Nantes et le LOSC, qui s’est conclue par un résultat nul (1-1), débutait par la sortie prématurée de Matias Fernandez-Pardo. Le Belge, au même titre qu’Aïssa Mandi, a été victime de l’agressivité nantaise au coup d’envoi.

A la lutte pour son maintien dans l’élite du football français, le FC Nantes défendait chèrement sa peau sur la pelouse de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy. Cela se traduisait, dès le coup d’envoi, par un jeu musclé, dont Matias Fernandez-Pardo (19 ans) et Aïssa Mandi (34 ans) ont fait les frais avant que l’intensité ne diminue. Le premier nommé, qui s’est battu une poignée de minutes, a été contraint de céder sa place (10′) à Osame Sahraoui. Le second, de son côté, a serré les dents pour éviter d’handicaper le groupe.

Débarquer en conférence de presse au coup de sifflet final, Bruno Genesio donnait des nouvelles de son jeune protégé : « Je n’ai pas encore eu le temps de faire le point avec le médecin. Je ne sais pas encore exactement la nature de sa blessure. Je sais qu’il a pris un coup sur la cheville et que la cheville s’est tordue. Il a essayé de continuer, mais c’était trop difficile pour lui. C’est aussi un fait de jeu qui, je pense, nous a handicapés dans les changements que l’on aurait pu faire après et le manque de solutions offensives en fin de match pour apporter davantage de folie », a lancé le technicien lillois.

S’il n’a pas prématurément quitté ses coéquipiers, Aïssa Mandi a lui aussi souffert de cette agressivité excessive lors des dix premières minutes de jeu : « J’ai essayé de tenir. J’ai eu très mal après la première action, confie-t-il, lui qui grimaçait encore au coup de sifflet final. Il y a aussi Matias (Fernandez-Pardo) qui sort sur blessure (10′). Même si c’est la première action… Je ne l’ai pas revue, mais pour qu’il sorte ça doit être un choc très violent. Je crois qu’il n’y a même pas eu de jaune, regrette l’international algérien. J’ai serré les dents, comme j’ai pu. Matias n’a pas pu, malheureusement. Mais on essaie toujours pour l’équipe », concluait-il, avant de filer se soigner. Le défenseur central, après les soins, a d’ailleurs été l’un des derniers à quitter le vestiaire et la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy.