TLMSenFoot
·6 mars 2020
TLMSenFoot
·6 mars 2020
Il y a une quinzaine d’années débarquait dans l’élite singapourienne l’Albirex Niigata. Une équipe japonaise « satellite » qui a force de travail et détermination est devenu une des équipes phares du championnat.
Découverte de ces nippons à la conquête de Singapour…
En 2003, après plusieurs années d’échecs, l’Albirex Niigata remporte enfin la J2-League et accède à l’élite japonaise. Dans le même temps, le club situé dans la ville du même nom, Niigata, à 350 km au nord de Tokyo, envoyait une équipe satellite à Singapour en Singapore Premier League.
Cette présence à été initiée par la fédération singapourienne, pour renforcer l’attrait et l’affluence du championnat. Comme à l’image de la présence de DPMM, seule équipe pro de la monarchie du Brunei venue en dépit de la dissolution de leur ligue nationale par la FIFA.
Chez les Japonais, discipline et travail sont les mots d’ordre. En effet, la ponctualité est impérative. Sous peine d’être privé d’entrainement… et de faire tours de terrains ! Mais c’est probablement cette discipline qui a amené en 2016 au premier titre de champion de Singapour, puis ensuite en 2017 et 2018.
Il faut reconnaître aussi que le jeu fait de passes rapides et de qualités techniques des White Swans (Cygnes Blancs) plaît à Singapour. Le club a gagné en popularité d’années en années et compte 8 trophées majeurs depuis 2011 ainsi que 6 prix du fair-play. L’équipe est composée en très grande majorité de jeunes japonais passés par l’équipe première et transférés ici en guise de « seconde chance » dans le foot professionnel.
Au niveau de l’affluence, le stade affiche une moyenne de 1.600 personnes par matchs, ce qui est relativement correct. Les tribunes sont garnies de familles issues de la diaspora japonaise et les tambours et chants résonnent dans le Jurong East Stadium. Le club a aussi ouvert une académie pour les enfants et attire les sponsors, pour la plupart des entreprises japonaises basées à Singapour.
Dans le micro-état, les Japonais de l’Albi (comme on les surnomme) font tout pour être appréciés, car leur accréditation dans le championnat peut à tout moment être rompu par les autorités. C’est pour cela que le club propose à ses joueurs des contrats d’une seule année seulement, au cas où l’aventure s’arrêterai du jour au lendemain. À Singapour, le championnat reprend en mars et l’Albirex Niigata, après une saison 2019 en demi teinte (4e ) espère bien récupérer son titre dans ce championnat bien folklorique…
Direct
Direct