Walfoot.be
·15 septembre 2024
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Grejohn Kyei a rejoint Charleroi dans la dernière ligne droite du mercato. Un mouvement qui a surpris : il venait à peine d'arriver au Standard.
L'arrivée de Grejohn Kyei en droite ligne du Standard a fait parler à Charleroi. Vu la volte-face d'Andi Zeqiri pour finalement rejoindre les Rouches, certains ont vu en l'arrivée de Kyei un transfert panique. Ce dont Mehdi Bayat se défend.
Interrogé par DAZN, il déclare : "Sur les dernières heures du mercato, le stress est intense mais il n'y a rien de panique. C'est de la stratégie. Dès le début de saison, on a été clairs : on a dit qu'on allait faire le maximum dès le début, puis laisser les dernières places pour la fin du mercato".
"Jusqu'il y a peu, on avait cinq attaquant de pointe à Charleroi. On devait dégraisser. C'est ce qu'on a fait en sortant Youssouph Badji et Nadhir Benbouali. Cela devait être aussi le cas de Nikola Stulic, cela ne s'est pas fait" poursuit-il.
Ce retournement de situation est tout simplement un aléa de fin de mercato : "Dans tous les cas de figure, on allait recruter un attaquant, c'était prévu. Si on avait signé Andi Zeqiri il n'y aurait rien eu à dire. Mais à partir du moment où ça ne se fait, on doit tout de suite trouver une solution. Ce n'est donc pas un transfert panique".
Reste la provenance du joueur : "Il y a une rivalité avec le Standard. Mais pour un joueur qui est arrivé en Belgique il y a deux mois et qui a joué quatre ou cinq matchs...Lui-même connait cette rivalité existante, mais ce n'est pas comme si on avait été chercher Sébastien Pocognoli à sa grande époque du Standard".
Pour Mehdi Bayat, c'est tout bénéfice pour Charleroi : "On a un joueur revanchard. Il n'a pas aimé sa période à Liège. Il a envie de montrer ce qu'il peut faire, tant mieux pour nous. Les supporters n'attendent qu'une chose : qu'il mouille le maillot et marque des buts pour Charleroi. Si c'est le cas, ca se passera très bien. Si pas, et je le lui ai dit, il y aura certainement beaucoup de pression sur ses épaules et sur les miennes, comme d'habitude (sourire)".
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