Amandine Henry avant France - Bresil (F) : "Il y a une belle cicatrice mais désormais elle est refermée" | OneFootball

Amandine Henry, vice-capitaine des Bleues, s’est exprimée avant le quart de finale des JO 2024 de Paris face au Brésil.

Un choc des plus attendus. Ce samedi soir (21h), l’Équipe de France Féminine affronte le Brésil dans le cadre des quarts de finale des Jeux Olympiques 2024 de Paris. Si Wendie Renard est « apte » pour cette rencontre, Amandine Henry pourrait de nouveau porter le brassard face à la nation sud-américaine. "C'est une très grande fierté. Je n'aurais jamais imaginé, il y a encore quelque temps, pouvoir reporter le brassard et jouer des Jeux Olympiques. Je reviens de loin, j'en suis consciente, je profite au maximum" a confié cette dernière en conférence de presse d’avant-match ce vendredi. "Si on revoit mon histoire, il y a eu un sacré parcours, positif ou pas. Mais je n'ai jamais lâché, j'ai toujours continué à travailler. À un moment donné, j'ai eu une sacrée remise en question et une perte de confiance. Mais ça fait partie de l'histoire d'un sportif de haut niveau. Il y a une belle cicatrice mais désormais elle est refermée, et on va de l'avant. Avec le fait de pouvoir rejouer, d'être performante, on reprend confiance."

Le match disputé face à la Nouvelle-Zélande pourrait avoir rebattu les cartes au milieu de terrain. "Quand on est joueuse, on a toujours envie de jouer. C'est la passion du foot. À cinq ans ou maintenant, on a toujours envie de donner le maximum, d'aider l'équipe. Le fait de ne pas pouvoir amener quelque chose sur le terrain, forcément on est un peu déçu mais après c'est en fonction du collectif. Dès que j'ai l'occasion, je me donne à fond" a fait savoir celle qui a affiché un très beau visage ce mercredi soir sur la pelouse du Parc OL.

Le Brésil, un adversaire qui lui réussit

Pour autant, Amandine Henry le sait, "ce sont les choix du coach" pour les trois filles qui intègreront le milieu de terrain face à la Seleçao. "Moi j'espère pouvoir répondre au maximum, aider l'équipe, être présente quand on en a besoin. Pour la confiance, ça fait toujours du bien de jouer, d'être performante" poursuit-elle dans des propos retranscrits par nos confrères de L’Équipe. "Le fait de pouvoir se rassurer sur le terrain, c'est bon pour moi, pour ma tête, et pour l'équipe. Vu mon expérience, j'ai un rôle de leader et de cadre. Après, tout le monde a une responsabilité dans l'équipe. Mais le fait que le coach me donne le brassard sur le dernier match, ça en dit long. C'est à moi de le rendre à l'équipe et au staff."

Les Bleues vont retrouver le Brésil au stade de la Beaujoire de Nantes. Un adversaire qui avait subi les foudres de celle qui a terminé la saison au LOSC en 2019 en huitième de finale de la Coupe du Monde Féminine (2-1). "Ça fait partie de mes plus beaux souvenirs. C'était en France, c'était un but vainqueur dans les prolongations, après un match où on avait beaucoup souffert. C'était libérateur, on était allées au bout du bout de l'épuisement. C'était vraiment intense" s’est rappelée Amandine Henry. Rendez-vous dans 24h donc pour un choc des plus attendus.

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