Amiens SC : « Soulagé » après « un mercato surprenant », Rayan Lutin veut aider les nouveaux « à s’adapter » | OneFootball

Alors qu’il a perdu de nombreux coéquipiers durant ce mercato d’hiver, sept au total, Rayan Lutin livre son regard sur la frénésie des dernières heures à l’Amiens SC. Lui-même surpris par le nombre de mouvements, le meneur de jeu se veut confiant pour la suite de la saison.

Rayan, comment avez-vous vécu cette fin de mercato ?

Ça fait partie du football, je pense. Les départs, les arrivées. C’est un monde où il y a beaucoup de changements. Maintenant, on doit s’adapter avec les départs et les nouveaux joueurs pour retrouver une équipe homogène et retrouver de la complicité avec les autres.

Avez-vous été surpris par tous ces mouvements le dernier jour ?

Ouais, c’était surprenant, on va dire. Parce qu’on arrive au dernier jour. Moi, justement, je l’ai vu le matin, à mon réveil, qu’il y avait beaucoup de nouveaux joueurs. On a vu petit à petit les joueurs partir, puis les arrivées se faire le dernier jour. C’était assez surprenant.

Cela peut-il perturber le groupe ?

Tant que ce n’est pas l’heure, on s’attend toujours à des choses. On l’a déjà vu dans tous les mercatos, des arrivées, des départs, jusqu’à la dernière minute. C’est le foot qui est comme ça. Quand tu dis que jusqu’à la dernière minute, c’est pour le groupe, tes copains, tu es peut-être concerné, tu ne sais peut-être pas, mais ça peut arriver. Il y a plein de choses qui peuvent se passer jusqu’à la dernière minute. On est à l’abri de rien. Personne n’est à l’abri de rien, on va dire.

Même si vous n’étiez pas directement concerné, avec une prolongation au début du mois, comment avez-vous vécu ces moments ?

Franchement, c’est une semaine comme une autre. Nous, on se concentre sur notre match de samedi. On se prépare bien avec le coach, le staff. On donne tout à l’entraînement, tactiquement. On essaie d’avoir les meilleures solutions pour bien aborder ce match-là. C’est une semaine comme une autre. Maintenant, les joueurs qui partent et qui arrivent, comme je l’ai dit, ça fait partie du football, c’est comme ça. Tout au long de notre carrière, ça sera comme ça, tous les mercatos. Donc là, je pense qu’on commence à avoir un peu l’habitude de ça.

Etes-vous quand même soulagé que ce soit fini ?

Oui, soulagé forcément, puisqu’on voit à peu près l’effectif qu’on aura jusqu’à la fin de la saison, qui sont les joueurs avec qui on va jouer. Maintenant, on a perdu quelques joueurs, il y a deux nouveaux joueurs qui sont arrivés. Le but est de leur permettre de s’adapter le plus vite possible.

Parmi les trois nouveaux jeunes joueurs, en connaissez-vous un peu plus que les autres ?

Il y a Joan (Tincres), parce qu’on est représenté par la même agence. Sinon, les autres, non, je ne les connais pas. Mais on va apprendre à se connaître tout doucement.

Il y a de plus en plus de jeunes joueurs de 18, 19 ans. Du haut de vos 22 ans, vous faites presque office de grand frère…

(Sourire)C’est vrai que malgré mon jeune âge, on va dire que je fais partie des plus jeunes. Il y a beaucoup de jeunes en dessous de moi. Maintenant, je pense que ce sont des joueurs très talentueux qui ont besoin de jouer, qui vont avoir besoin d’expérience, des plus anciens. Je n’ai aucun doute sur eux pour qu’ils réussissent au sein de l’Amiens SC. Quand on est jeune, on va dire qu’il faut être constant. C’est le plus dur.

Propos recueillis par Romain PECHON

Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport