📝 Analyse / Les 3ïžâƒŁ enseignements de FC Barcelone – FerencvĂĄros (5-1) | OneFootball

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Furia Liga

·21 octobre 2020

📝 Analyse / Les 3ïžâƒŁ enseignements de FC Barcelone – FerencvĂĄros (5-1)

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D’abord malmenĂ©, emportĂ© ensuite par sa jeunesse, le FC Barcelone a donnĂ© le bon ton de sa saison en Ligue des Champions. Si les dĂ©buts continentaux de Koeman ont connu quelques lacunes, grĂące Ă  Ansu Fati, Pedri ou encore Ousmane DembĂ©lĂ©, le jeu catalan a repris des couleurs qui jusqu’à lors restaient trĂšs peu visibles. Si les jeunes recrues redonnent espoir, la dĂ©fense et le collectif catalan inquiĂštent encore, et l’équipe devra hausser le ton de prĂ©cision et d’intensitĂ© pour affronter le Clasico samedi et la Juventus mercredi prochain.

1ïžâƒŁÂ Ă‰niĂšme dĂ©sĂ©quilibre Ă  droite, apathie collective, Nguen en bourreau

D’un point de vue mathĂ©matique, le Barça a fait ses dĂ©buts en Ligue des Champions avec une victoire retentissante et sans appel. Si l’on prend pourtant les choses d’un autre point de vue, les dĂ©buts de Ronald Koeman au plus haut niveau laissent entrevoir de nombreux problĂšmes. AprĂšs deux matchs sans victoire (nul contre SĂ©ville et dĂ©faite contre Getafe), l’équipe blaugrana a fait son entrĂ©e avec les grands d’Europe avec moins de mobilitĂ© qu’une ville confinĂ©e en plein couvre-feu.


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L’apathie devenue la norme chez des Catalans trop lents, trop incohĂ©rents, sans envie, durant 30 minutes de nĂ©ant aurait pu couter cher. Avec un Ă©norme manque de vitesse avec le ballon et avec une paresse notable ce sont des dĂ©buts mĂ©diocres que les Blaugrana ont effectuĂ©s face Ă  l’équipe avec le coefficient UEFA le plus bas de toute la phase de groupes. Car elle Ă©tait lĂ  la diffĂ©rence. Dans la motivation. Les joueurs du FerencvĂĄros n’avaient rien Ă  perdre. Dans ses conduites de balles Ă©clipsant totalement la charniĂšre centrale catalane dĂ©bordĂ©e, Nguen a montrĂ© qu’il suffisait d’une Ă©tincelle.

Pendant un trop long moment, cet Ă©clair de gĂ©nie pour le FC Barcelone ne pouvait venir que du cĂŽtĂ© gauche. Alors que Sergi Roberto s’est montrĂ© beaucoup trop dĂ©passĂ© par les assauts adverses, du cĂŽtĂ© droit, l’animation offensive Ă©tait presque inexistante au point qu’il a Ă©tĂ© Ă  un moment impossible pour les joueurs barcelonais de gagner des mĂštres prĂ©cieux balle aux pieds. L’équipe avait besoin de quelqu’un pour activer l’interrupteur, et contre toute attente le trouver sur ce mĂȘme cĂŽtĂ©, passĂ© de l’ombre Ă  la lumiĂšre.

2ïžâƒŁ Des ailiers qui donnent des ailes

Il faut peut-ĂȘtre parfois enfoncer des portes ouvertes pour comprendre. Deux bons ailiers, oui, logiquement font toute la diffĂ©rence. Au grand dam d’Antoine Griezmann, le Barça a trouvĂ© l’un de ses nouveaux hĂ©ros en la personne de TrincĂŁo. Le Portugais a donnĂ© cette amplitude qui manquait Ă  son Ă©quipe et a, avec Ansu Fati, libĂ©rĂ© des espaces pour Messi. Avec le retour de l’international espagnol sur l’aile gauche et l’entrĂ©e de Trincao Ă  droite pour remettre Messi au centre, le Barça a non seulement rĂ©cupĂ©rĂ© du liant mais toute l’équipe s’est bonifiĂ©e. TrincĂŁo a esquissĂ© quelques dribbles sur la droite et s’est associĂ© Ă  Ansu, puis Pjanic. Ce dernier manquant de quelques heures de vol aprĂšs n’avoir presque pas eu de prĂ©-saison, a mĂȘme Ă©mergĂ©.

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L’ailier portugais a Ă©tirĂ© l’opposition Ă  d’innombrables occasions et a permis aux Azulgrana de trouver des espaces Ă  exploiter avec son admirable mouvement hors du ballon. Le talent d’Ansu Fati lui aussi explose encore un peu plus. Sa relation avec le but continue d’ĂȘtre exceptionnelle. Il se dĂ©brouille trĂšs bien dans les courts espaces et il l’a montrĂ© Ă  nouveau aprĂšs la pause avec un trĂšs bon service pour Coutinho pour le troisiĂšme but du Barça.

3ïžâƒŁ Cure de jouvence

La suite de la rencontre aurait pu ĂȘtre moins joyeuse. La jeunesse en fĂȘte alors que les cadors eux prenaient l’eau. AprĂšs un ballon perdu de façon stupide par Pjanic, PiquĂ© a pris un risque inutile en voulant garder Nguen Ă  l’intĂ©rieur de la surface. Expulsion logique, laissant les Hongrois en supĂ©rioritĂ© numĂ©rique. Pour faire face, Koeman a choisi de faire entrer deux joueurs qui donneront un second souffle aux Catalans, Ousmane DembĂ©lĂ© et Pedri. Comme TrincĂŁo et Ansu Fati, les deux entrants ont prouvĂ© que la jeunesse catalane en avait plus que jamais sous les crampons. DĂšs qu’ils ont Ă©tĂ© dĂ©savantagĂ©s, les joueurs du Barça se sont alliĂ©s Ă  Pedri sur la gauche, le jeune culĂ© recevant comme un aimant et gĂ©nĂ©rant de nombreuses supĂ©rioritĂ©s. Plus ouvert, plus mobile sur son cĂŽtĂ©, DembĂ©lĂ© a lui ensuite terminĂ© le travail, montrant qu’en pleine confiance et avec un peu d’insouciance tout est possible.

Si Koeman dispose de solutions offensives claires, il devra encore équilibrer sa tactique face à un 4-2-3-1 définitivement trop immobile. Les efforts parfaitement dosés, la confiance en la jeunesse retrouvée, le FC Barcelone va désormais affronter le Real Madrid et la Juventus, deux beaux défis qui en diront sûrement long sur la suite de la saison des Catalans.

Soledad Arque-Vazquez

@solearquev

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