Andréa Lardez : « J’espère vraiment, que ce soit chez les garçons ou les filles, qu’un investisseur arrivera » | OneFootball

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·28 janvier 2025

Andréa Lardez : « J’espère vraiment, que ce soit chez les garçons ou les filles, qu’un investisseur arrivera »

Image de l'article :Andréa Lardez : « J’espère vraiment, que ce soit chez les garçons ou les filles, qu’un investisseur arrivera »

Pour « ffkarla », Andréa Lardez a été questionnée sur la section féminine des Girondins de Bordeaux, et son avenir.

« J’espère vraiment, que ce soit chez les garçons ou les filles, qu’un investisseur arrivera, soit spécifiquement pour nous, soit pour la totalité du club, mais avec un projet pour la section féminine, de façon à ne pas faire peser non plus des ambitions sportives sur l’asso. Je pense que si on devait monter, et que notre objectif serait d’encore monter, je ne suis pas sûre que l’asso pourrait suivre très longtemps. Je ne connais pas beaucoup de clubs de D2 qui reposent sur une association. Il faut très vite qu’un investisseur arrive, soit pour la totalité du club, soit pour la section féminine. Je pense qu’il n’y a pas 36 solutions, ça va aussi passer par des résultats sportifs ».

Faudrait-il une section féminine distincte, à l’image de Lyon, afin de ne plus craindre l’avenir financièrement parlant ?


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« Je vais être très transparente, je rêve d’un monde où on ne dépend plus des garçons. Oui, ce serait l’idéal, et c’est ce qui devait se passer chez nous. L’idée était qu’on suive le même modèle que Lyon, quand Sphera Partners devait venir cet été. L’idée était qu’on garde une structure autour de l’association avec le nom. Il y avait encore une partie de l’administratif qui aurait été géré par le partie SA garçons, mais l’idée était que la plupart de la section féminine revienne sur Sphera Partners. J’espère qu’à l’avenir on aura un club comme ça. C’est pour ça que je suis un peu déçue que Soyaux n’ait pas pu tenir, que Juvisy ait dû se rattacher en Paris FC. Blanquefort, on a dû se rattacher aux Girondins de Bordeaux. Je pense que c’était une étape transitoire, mais maintenant j’aimerais qu’on tende vers un modèle un peu à l’américaine, où en fait les clubs sont 100% féminins. Ou, à minima, si on partage l’image du club, qu’on puisse avoir une entité comme Lyon, 100% féminine, avec une réelle volonté de développement. On est trop soumises aux volontés des dirigeants, aux moyens financiers du football français en général car les droits TV ne vont pas chez les filles… J’espère qu’on va tendre vers des modèles comme Lyon, mais ça veut dire qu’il faut des gens avec beaucoup d’argent car on est dans un modèle qui n’est pas 100% rentable. Il faut des gens avec une réelle volonté en fait. Ça fait quand même deux gros facteurs ».

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