Evect
·9 décembre 2024
Evect
·9 décembre 2024
Dennis Appiah est le second et dernier joueur stéphanois à s'être arrêté en zone mixte à notre micro pour revenir sur la défaite face à l'Olympique de Marseille deux buts à zéro.
Dennis Appiah : "On a rencontré une équipe dominante qui nous use par sa possession et qui a une très grosse maîtrise technique. Je pense qu'il nous a manqué un peu d'agressivité pour se mettre au niveau et les gêner dans leur maîtrise. Après, quand on avait le ballon, il nous aurait fallu une meilleure maîtrise technique, par moment on a réussi à sortir mais on n'a pas eu assez d'armes pour être incisifs. Ce n'est pas qu'on n'ose pas aller de l'avant, on met beaucoup d'énergie déjà à récupérer le ballon. On veut garder un temps de possession pour essayer de ne pas la rendre trop vite. Des fois, on essaye de les faire courir pour récupérer aussi. Est-ce qu'il aurait fallu jouer toutes les transitions ? Je ne suis pas sûr mais quelques unes de plus, c'est vrai.
C'est sûr qu'on n'a pas envie de prendre d'autres scores aussi donc en étant dans notre bloc, en étant costauds, on arrive à déranger certaines équipes. Comme je le disais, Marseille est très fort dans la maîtrise. Aller les chercher, ça aurait été plus facile pour eux, ils auraient été capables de sortir de la densité et après envoyer des flèches devant. On a essayé de garder le moins de profondeur possible. On prend un but en première mi-temps qui les met dans le confort forcément parce qu'ils ont plus de temps pour garder la balle, ils n'ont pas besoin d'aller marquer de but. Après, il y a cette situation de pénalty, je ne sais pas s'il y est, mais ça nous coupe les jambes."
Dennis Appiah revient derrière un peu plus longuement sur le pénalty et sur la relation qu'ont les joueurs avec les arbitres dans ce genre de situation : "Le pénalty ? Déjà qu'on nous en siffle beaucoup... On n'a pas de marge de manœuvre pour parler aux arbitres. Honnêtement, on ne peut pas leur parler par rapport à ça et ils ne peuvent pas aller voir la vidéo de leur propre chef, ils sont obligés d'être appelés. C'est la règle. On peut aller les voir et leur gueuler cent fois dessus, tant qu'ils n'ont pas été appelés, ils ne peuvent pas aller la voir. Donc à part si on me donne un micro pour appeler directement le camion, je ne peux rien faire."