Evect
·7 mars 2025
ASSE - Horneland réagit à l'agression de Dylan Batubinsika

Evect
·7 mars 2025
Cette semaine, nous avons appris l'agression de Dylan Batubinsika par un supporter aux abords du stade alors qu'il se trouvait dans son véhicule. Eirik Horneland a réagi à celle-ci et ne comprend pas comment on peut en arriver là.
Pour rappel, samedi soir, Dylan Batubinsika s'est vu asséner un coup de poing, à 19h45, à la sortie des joueurs au stade Geoffroy-Guichard alors que l'AS Saint-Étienne venait de s'incliner sur le score de trois buts à un face à l'OGC Nice dans le cadre de la 24e journée du Championnat de France de Ligue 1. Un individu s'est présenté à hauteur de son véhicule alors que le joueur s'apprêtait à quitter le stade et lui a asséné un coup de poing au visage. Le joueur n'a pas été blessé et l'agresseur a rapidement pris la fuite. Dylan Batubinsika a ensuite décidé de déposer plainte.
Pour le coach de l'AS Saint-Étienne, Eirik Horneland, ce n'est pas acceptable d'assister à de telles scènes : "Premièrement, je ne pense pas que ce soit acceptable qu’une agression puisse se produire, de s'en prendre physiquement à un joueur de football de l’AS Saint-Étienne. On peut être énervés, frustrés mais on ne peut pas faire ça. Les joueurs doivent faire face à beaucoup de choses, de la pression, ils sont parfois entourés par des commentaires négatifs mais ils n’ont pas à subir ça. Je pense que ce n’est pas normal de voir ça. On accepte la pression, la frustration de supporters, on peut comprendre qu’ils estiment qu'on n'a pas fait assez sur nos dernières rencontres, mais on ne peut pas accepter ça. Je pense que ce n'est pas normal. Ça reste un cas isolé, un incident avec un supporter qui a perdu la tête, je n’en tiens pas rigueur à l’ensemble des supporters mais ça ne devrait pas arriver."
Par la suite, Eirik Horneland explique que le groupe stéphanois s'est montré soudé et solidaire avec Dylan Batubinsika : "Je pense que Dylan (Batubinsika) a géré la situation plutôt bien. Il en a parlé avec ses coéquipiers, on en a parlé avec lui également. On a tous le même avis sur la question : c'est quelque chose qui n'est pas acceptable, qui n'est pas normal. C’est quelque chose qui est passé, maintenant il faut aller de l’avant."