Evect
·20 décembre 2024
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·20 décembre 2024
Le milieu de terrain natif du Blanc-Mesnil a été la surprise du début de saison. Titularisé au milieu durant les quatre premières journées, en compagnie d'un autre joueur formé au club (ndlr : Aïmen Moueffek), Mathis Amougou a progressivement perdu sa place mais conserve un rôle important dans la rotation. Il a d'ailleurs participé à 14 rencontres cette saison et dispose d'un temps de jeu conséquent (9e plus important temps de jeu de l'effectif).
En arrivant à Saint-Étienne, les dirigeants de Kilmer Sports Ventures ont mis en avant leur désir de s'appuyer sur le Centre de formation. Des propos suivis d'actes avec la prolongation très symbolique d'Aïmen Moueffek ainsi que celle, dans une moindre mesure, de Mickaël Nadé. Les nouveaux dirigeants du club font signer des contrats de quatre ans, portant jusqu'en 2028 avec une année en option dont les modalités d'activation sont facilement atteignables. Comme pour Moueffek, le dossier Amougou est hautement symbolique pour KSV qui souhaite donc le voir prolonger jusqu'en 2029.
Cependant, les négociations sont au point mort comme le rapporte Bernard Lions dans les colonnes de L'Équipe ce vendredi. Le jeune milieu de terrain se refuse à parapher un contrat longue durée dans son club formateur, et ce, malgré une revalorisation salariale intéressante puisque le joueur qui perçoit entre 12 000 et 15 000€ brut mensuel verrait ses émoluments multipliés par trois en plus de primes de participation et au mérite. Dans son esprit, Amougou serait enclin à quitter le club du Forez dès l'été prochain après une année de découverte de la Ligue 1. On se souvient que lors du dernier mercato d'été, le Bayer Leverkusen s'était positionné sur le jeune stéphanois, formulant une offre à deux chiffres pour s'attacher ses services. Toujours selon Bernard Lions, les dirigeants de KSV ne dérogeront pas à la règle en matière de contrat. Pour l'heure, les deux parties campent sur leurs positions.
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