MadeInFOOT
·6 septembre 2024
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Entre 2018 et 2022 (122 matches joués toutes compétitions confondues, 7 buts), Timothée Kolodziejczak a porté les mythiques couleurs de l'AS Saint-Etienne. Dans une interview fleuve donnée au Club des 5, diffusée sur YouTube, le désormais défenseur du Paris FC est revenu sur ses années chez les Verts. Le joueur de 32 ans a notamment parlé de sa relation avec Jean-Louis Gasset, passé par le Forez entre le 22 novembre 2017 et le mois de mai 2019.
"Quand j’arrive à Sainté, il y a Jean-Louis (Gasset), et une grosse équipe. J’arrive avec Wahbi (Khazri). On fait 4ème, on aurait pu finir plus haut. On avait une équipe de fou, que des joueurs de ballons. On s’est régalé. On avait un coach qui nous faisait confiance qui nous laissait faire. Ca bossait. J’étais avec Debuch’, je le voyais bosser, tous les jours à la salle, professionnel, ça me donnait envie de bosser. Jean-Louis, il aime les joueurs d’expérience parce qu’il sait que c’est carré, qu’il a pas besoin d’être derrière eux. Il nous faisait confiance. Tu lui dis que tu as une pointe, il te dit, ok arrête deux jours, parce qu’il te fait confiance, il sait que tu ne mens pas, que le week end tu seras là. Jean-Louis il est top. Tu joues, tu gagnes, t’as un bon groupe, en plus t’as beaucoup de joueurs revanchards, ça matche direct", a indiqué l'ancien numéro 5 de l'ASSE.
"On était beaucoup à se poser la question l’été de rester, en fonction de l’avenir du coach. Début août, on commence mal. On a du mal à se mettre en route. Direct les gens pensent que Ghislain (Printant), ça ne va pas. Mais entre temps tu perds Rémy (Cabella), c’est un vrai joueur. On n’y arrive pas. Le moment où le coach est sur la sellette, on commençait à remonter, mais les présidents voulaient changer, ils n’avaient pas confiance en Ghislain. Je pense que Jean-Louis est parti parce qu’il était en embrouille avec les présidents. Romeyer on peut lui reprocher tout ce qu’on veut mais il était amoureux du club. Caïazzo je ne l’ai vu qu’une fois. Roland, tu sentais qu’il souffrait quand on était dans le dur. Il était dépassé, ne savait plus quoi faire. J’avais appelé Jean-Louis, il était à deux doigts de revenir", a ajouté Timothée Kolodziejczak.
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