Olympique-et-Lyonnais
·1 août 2024
Olympique-et-Lyonnais
·1 août 2024
Si certains cherchaient à se rassurer concernant le jeu déployé par l’équipe de France, le match contre la Nouvelle-Zélande n’a pas forcément dû y aider. Alors oui, les Bleues ont dominé outrageusement ce troisième match de poule au Parc OL. Avec plus de 60% de possession, les joueuses d’Hervé Renard ont confisqué le ballon aux Néo-Zélandaises, bien trop timorées offensivement.
Seulement, comme c’est le cas depuis le début de ces Jeux olympiques, la France fait preuve d’un impensable déchet devant le but adverse. Mercredi soir, le public de Décines en a vu des occasions. Pas moins de 18 frappes françaises, mais seulement deux petits buts. Ces derniers ont été suffisants pour signer une deuxième victoire (2-1) et s’assurer la première place du groupe A.
Néanmoins, les Bleues ont encore joué à se faire peur. Si Marie-Antoinette Katoto a poursuivi sur sa lancée de ce début de Jeux avec un doublé, l’attaquante du PSG n’a pas été de trop pour éviter un nouveau match sans. Sur une demi-volée à 25 mètres, Kate Taylor a surpris son monde, dont Pauline Peyraud-Magnin trop courte. Les compteurs ont été remis à zéro juste avant la pause, de quoi pousser Wendie Renard à faire la moue en tribunes.
Touchée contre le Canada, la capitaine n'a pu tenir sa place pour ce match décisif qui a tourné en faveur des Françaises. Dans cette soirée finalement parfaite à la fin avec une victoire, une première place et une qualification en quarts contre le Brésil, Eugénie Le Sommer s’est même invitée à la fête. Entrée à la 83e minute, elle a remplacé une Delphine Cascarino peu en verve face au but néo-zélandais avec trois poteaux…