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Erwann Simon·9 juillet 2022
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Erwann Simon·9 juillet 2022
Descendus sportivement en Ligue 2, les Girondins de Bordeaux ont été rétrogradés dans la foulée en National par la DNCG.
Alors que les supporters bordelais multiplient les actions en attendant plus de certitudes sur l’avenir du club, retour sur quatre grands noms du football qui ont, eux aussi, connu une chute brutale pour raisons financières. Deux d’entre eux ne s’en sont jamais vraiment relevés, les deux autres ont en revanche réussi leur remontée.
La remontée la plus probante, sans doute. Incapable de renflouer ses dettes, le mythique club écossais est sanctionné d’une descente directe en D4 en 2012. Quatre ans après, les Rangers retrouvent l’élite et, en 2021, parachèvent leur reconstruction avec un 55e titre au nez et à la barbe du Celtic. Cerise sur le gâteau : la finale de Ligue Europa l’année suivante.
À l’inverse des Rangers, une chute aussi rapide que spectaculaire. Finaliste surprise de la Ligue Europa en 2015, le club de Dnipropetrovsk se voit pourtant dans la foulée exclu de Coupe d’Europe par l’UEFA pour non-respect du fair-play financier.
Une broutille en comparaison des deux saisons suivantes, qui voient le propriétaire arrêter de soutenir le club. Rétrogradé en D3 en 2017, le club est encore relégué par la FIFA un an plus tard… avant de disparaître complètement.
Lassana Diarra, Kevin-Prince Boateng, Jermaine Defoe, Peter Crouch… il fut une époque où Portsmouth jouait l’Europe et constituait un tremplin idéal pour les talents de Premier League.
Si le club n’a jamais été relégué administrativement, une longue série de déduction de points pour mauvaise santé financière, entre 2008 et 2013, a rendu ses missions maintien quasi-impossibles et l’a conduit des paillettes vers la moins reluisante quatrième division. Plus stable aujourd’hui, Portsmouth reste néanmoins coincé en D3.
L’exemple à suivre pour Bordeaux se situe-t-il en France ? Descendu en National sur le terrain, Strasbourg vit une liquidation judiciaire qui l’oblige à revenir en CFA2 (cinquième échelon), en 2011.
Bonne gestion, osmose avec les supporters et un brin de réussite sont les ingrédients qui permettent au club de retrouver la L1 seulement six ans après. Jamais redescendu depuis, le RCS est désormais un prétendant à l’Europe.
Photo Getty
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