Benjamin Lecomte : « Était-ce bien d’écarter les cadres ? » | OneFootball

Face à la presse avant le match à Saint-Étienne, Benjamin Lecomte s’exprimait sur son début de saison tumultueux où il a tâté du banc sous la houlette de Michel Der Zakarian. De retour comme numéro un et confirmé dans son statut de cadre depuis l’arrivée de Jean-Louis Gasset, le portier pailladin semble plus sensible au discours du coach actuel.

« Je n’ai pas arrêté de travailler. Il y a des décisions qui ont été prises et ce sont les décisions du coach, ce que j’ai toujours respecté. Jean-Louis Gasset a décidé de me remettre, c’est comme ça, ce sont les aléas du foot. J’ai toujours ce même objectif, d’essayer de performer le maximum et d’aider mes partenaires, que ce soit quand je joue ou pas, mais forcément, on prend plus de plaisir à jouer que d’être sur le banc. En travaillant, j’ai retrouvé ma place. On verra, peut-être que je la reperdrai, peut-être que je la regagnerai (sourire). On verra comment ça se passe, mais je n’ai pas eu de discussion sur le sujet avec le coach. (…)

C’était un discours très positif. Forcément, je fais partie de ceux qui disent que les cadres permettent de sauver un club parce qu’on a de l’expérience. La jeunesse permet justement de ramener un petit peu de fraîcheur. Ce combo peut bien fonctionner. Je pense que c’est ce que le coach est en train de mettre en place, car on voit que depuis son arrivée, ça tire vers du positif, que ce soit dans les têtes ou sur le terrain. Maintenant, comme je l’ai dit, c’est la durée qui va montrer, en fin de compte, que les efforts qu’on fait au quotidien sont récompensés le week-end.

Crédits IconSport

Il y a deux coachs, avec des positions différentes, qui font des choix… C’est comme ca. Un coach avait décidé d’écarter les cadres. Était-ce bien ou pas ? Je ne sais pas, je ne suis personne pour le dire. Le coach actuel essaie de s’appuyer sur les cadres pour créer autre chose. Est-ce que cela va fonctionner ? Pour l’instant, on voit du mieux. Il y a plus d’investissement de la part de tout le monde.«