Girondins4Ever
·31 mars 2025
Bixente Lizarazu : « Le côté ‘petit, trop frêle’, évidemment, je l’ai eu de façon assez violente aux Girondins de Bordeaux »

Girondins4Ever
·31 mars 2025
Pour Winning Minds, Bixente Lizarazu est revenu sur ses débuts dans le football et notamment aux Girondins de Bordeaux, où il montra de la détermination et travailla plus pour surmonter les critiques.
« D’abord, le côté ‘petit, trop frêle’, évidemment, je l’ai eu de façon assez violente aux Girondins de Bordeaux. Mais je l’ai eu quasiment toute ma vie en fait, parce que j’étais toujours le Pitchoun, au Pays Basque. Le mot Pitchoun est un joli mot, je ne le prenais pas comme une critique, mais dans le Sud-Ouest, c’est le Petit quoi… Mais les copains voulaient faire toujours du sport avec moi, car j’étais bon en sport, et notamment… A l’adolescence, cela n’a pas vraiment été un problème, car je voyais que j’étais doué pour le sport, et je voyais que mes copains voulaient être avec moi, et quand je suis arrivé au centre de formation des Girondins, c’était différent, car c’était l’élite. Tu as les meilleurs joueurs qui sont recrutés pour le centre de formation des Girondins. J’ai vraiment galéré. Je suis arrivé entre 13 et 15 ans, car j’étais en retard physiologiquement par rapport aux autres. Malheureusement, il y a un éducateur qui, un jour, m’a dit ‘bon, ce n’est même pas la peine d’espérer d’être footballeur professionnel, tu n’as pas les capacités pour ça’. Ça a été un premier choc, car mes parents étaient là, et ça a été un moment assez douloureux. Mais ça ne m’a pas freiné. Je me suis dit que j’allais travailler physiquement. A l’internat, et parallèlement au centre de formation des Girondins, tous les matins je me réveillais une heure avant la sonnerie, et je faisais des séries de pompes et d’abdos pour être plus fort physiquement. Et après à l’entrainement spécifique foot, j’en faisais plus que les autres. En réalité, je ne sais même pas si c’est ça qui a créé le déclic, c’est que tout simplement le retard que j’avais à un moment donné, est devenu moindre. J’ai commencé à pouvoir exploiter un peu mieux mes capacités physiques, même si j’ai toujours été le plus petit. Mais tout d’un coup, il n’y avait plus cette différence physique avec les autres. Je me suis aperçu aussi que j’avais développé une certaine détermination que les autres n’avaient pas forcément ».