Evect
·31 octobre 2024
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·31 octobre 2024
Arrivé cet été du côté de l'AS Saint-Étienne et perturbé par quelques blessures depuis le début de la saison, Augustine Boakye a connu sa première titularisation en vert samedi à Angers (4-2).
Une place de titulaire qu'il aurait pu fêter par un but superbe en reprenant le ballon repoussé par Fofana sur le pénalty de Davitashvili et en lobant superbement le gardien angevin. Néanmoins, l'arbitre a finalement fait retirer le pénalty et annulé le but, des joueurs étant entrés trop tôt dans la surface de réparation. Davitashvili a saisi sa seconde chance en égalisant.
Pour Flashscore, Augustine Boakye s'est confié. Il revient sur son arrivée dans le Forez. Une adaptation qu'il juge plus facile en France qu'en Autriche, où il évoluait auparavant, puisqu'il connait le français : "Au début, j'ai eu des difficultés avec la langue parce que je ne parle pas allemand et que tout le monde ne parle pas anglais en Autriche. Je me sens plus à l'aise en France parce que je parle un peu le français. Je me sens bien à Saint-Étienne. Je me suis fait de nouveaux amis depuis mon arrivée parce que c'est plus facile quand on parle la langue."
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Le Ghanéen affiche ensuite ses objectifs avec l'ASSE. Il souhaite continuer à évoluer en Ligue 1 et ne fait pas une priorité de la sélection nationale : "Je pense que le plus important maintenant est que l'équipe reste en Ligue 1 cette saison. Continuer à jouer en Ligue 1 est mon objectif personnel et je dois juste continuer à travailler dur. (...) En ce qui me concerne, je ne ressens pas la pression d'être dans l'équipe nationale, car tout le monde mérite d'être dans l'équipe. La convocation peut arriver aujourd'hui ou demain, je ne sais pas quand, mais quand elle arrivera, ce sera bien et je serai prêt. Ma priorité est de continuer à bien jouer pour Saint-Étienne et de réaliser de grandes choses avec eux. Je dois rendre ma famille, mes amis et tous ceux qui me regardent fiers de moi."
Enfin, Augustine Boakye en dit plus sur son profil. Il se décrit comme meilleur à la dernière passe, tel un numéro 10 : "Je suis un numéro 10 qui aime faire des passes décisives. Je préfère aider mon attaquant, car je pense que lorsque l'attaquant marque plus, l'équipe est plus confiante. Je considère l'attaquant comme l'homme de base et lorsqu'il ne marque pas et qu'il est frustré, cela affecte toute l'équipe."