Calciomio
·11 novembre 2024
Calciomio
·11 novembre 2024
Rivista Undici a fait le point sur Alessandro Buongiorno qui a refusé l’offre de la Juventus, fidèle à son attachement au Torino. Mais il a rejoint le Napoli, attiré par le projet de reconstruction mené par Antonio Conte, un entraîneur réputé pour améliorer ses joueurs, surtout les défenseurs. Buongiorno y est devenu une pièce centrale du jeu napolitain, combinant des qualités de différents défenseurs : il anticipe comme Bremer, conserve sa position comme Skriniar et effectue des passes longues à la manière d’Alessandro Bastoni.
Au Napoli, Buongiorno ne se contente pas de défendre : il initie aussi le jeu. Jouant souvent comme un troisième défenseur dans une ligne à quatre, il participe à la construction avec une moyenne de 64 touches par match et une précision de passes de 90%. Ce rôle permet à Lobotka, le milieu de terrain, de jouer plus haut et de connecter directement avec Lukaku en attaque, accélérant ainsi les offensives. Bien que les récents marquages serrés de Lukaku aient rendu cette tactique moins efficace, Buongiorno reste au centre de la construction offensive du Napoli.
Défensivement, Buongiorno est solide : il n’a subi que deux dribbles en onze matchs, avec un taux de duels gagnés de 63% et une récupération moyenne de quatre ballons par match. Son taux de succès dans les duels au sol (70%) est supérieur à celui des autres défenseurs de Serie A, ce qui témoigne de son positionnement impeccable et de sa capacité à intervenir proprement. Depuis qu’il est titulaire au Napoli, l’équipe a encaissé peu de buts. Malgré cela, Buongiorno n’est pas encore un titulaire avec la Nazionale, mais l’indisponibilité de Calafiori pourrait lui offrir cette opportunité.
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