Bordeaux : "Je ne suis pas loin d’en avoir tiré le maximum" avoue Bruno Irles sur son groupe | OneFootball

Bruno Irles, entraîneur des Girondins de Bordeaux, s’est exprimé sur l’objectif manqué de terminer en tête du Groupe B de National 2.

Une possibilité qui n’est désormais plus envisagée. Après sa série de cinq défaites de rang, Bordeaux était parvenu à redresser la barre face à Saint-Pryvé Saint-Hilaire (1-2) au début du mois d’avril, avant d’enchaîner ses deux matchs les plus importants de la saison. Malgré sa victoire face à Saint-Malo (1-0), le FCGB s’est incliné sur le même score à Saint-Brieuc et peut désormais mettre une croix sur une montée en National dès sa première saison au sein de la quatrième division tricolore. "C’est beaucoup plus que probable qu’on ne monte pas. Mais si je suis assez positif, ou relativiste, c’est parce que j’ai vécu la saison. On était sur un fil. On me dit que nous étions premiers en février, mais c’était anormal. On était armés en termes de supporters et d’infrastructures, mais pas en termes de préparation et d’effectif. Et on n’a pas surdimensionné le financier pour compenser ça. Et si on était si armé que ça financièrement, je n’aurais pas été jaloux de plusieurs joueurs tout au long de la saison dans les effectifs adverses" a fait savoir Bruno Irles lors d’une interview accordée à nos confrères de Sud-Ouest.

"Je fais partie des responsables"

Pour autant, les Girondins ont presque atteint leur plafond de verre, selon leur coach. "J’aurais aimé encore en tirer plus pour éviter les cinq défaites et rester à la bagarre jusqu’à la fin. Peut-être que j’aurais pu faire mieux mais je ne suis pas loin d’en avoir tiré le maximum" explique-t-il, alors que Gérard Lopez n’a toujours pas trouvé d’accord avec Oliver Kahn pour la vente du club au scapulaire. Une montée manquée à cause d’une préparation plus que tronquée par la situation financière du club donc, lui qui s’était pourtant sportivement maintenu en Ligue 2 à l’issue du dernier exercice. "On avait tous la même envie, mais il y a aussi le constat que des secteurs n’ont pas été suffisamment performants pour être dominants, comme le secteur offensif. On n’a roulé sur personne en première moitié de saison, et ce n’était pas non plus le cas lors de notre série de cinq victoires consécutives en janvier-février. Les adversaires ont aussi progressé" recontextualise l’entraîneur Marine et Blanc.

Et l’ancien coach de l’ESTAC Troyes de regretter une "période où" son équipe "était moins bien. Si vous me parlez de dominer, d’avoir plus le ballon, je n’ai pas les joueurs pour ça. En revanche, si vous me parlez d’avoir plus d’occasions que l’adversaire, en concéder moins… Au match aller contre La Roche, on a une demi-occasion à la fin et ça fait but. En début de saison, Andy Carroll nous a sauvés des matchs avec trois fois rien. Samedi dernier, on perd mais je ne suis pas loin de penser qu’on a plus d’occasions que Saint-Brieuc. Les adversaires ont changé leur façon de faire avec nous. On est passés de l’équipe dont ne sait pas ce qu’elle va donner à l’équipe qui est censée dominer le championnat." Une saison manquée donc pour l’actuel quatrième du Groupe B de National 2. Et les responsables sont pointés du doigt par les milliers de supporters régulièrement présents au Matmut Atlantique. "Je fais partie des responsables. Bien sûr qu’il y a de l’autocritique. Si on doit corriger des choses, c’est que tout n’a pas été parfait au départ dans la constitution de l’effectif, quand on discutait avec John (Williams, directeur sportif). On n’avait pas beaucoup de temps, ni de choix. On commence dès maintenant à se projeter. Certains profils, on les a beaucoup plus facilement en mai juin qu’en octobre…"

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