💎 CAN 2021 : les 8 stars montantes à suivre | OneFootball

On ne présente plus Salah, Mané, Mahrez, Aubameyang et compagnie. Les stars et superstars de la CAN sont bien connues. Mais ces forces vives du foot africain en cachent d’autres, moins médiatisées. La Coupe d’Afrique 2021 sera une opportunité en or pour scruter ces talents (relativement) cachés. Dans cette optique, le mercato hivernal tombe à point nommé.

Yves Bissouma (Mali-Brighton)

L’ex-Lillois s’est imposé comme l’un des meilleurs milieux de terrain de Premier League depuis le début de la saison dernière. Brillant dans la relance et impérial à la récupération, Bissouma est annoncé sur le radar de Liverpool depuis plusieurs mois. Ce spécialiste des passes longues (et des longues enjambées) sera sans doute l’élément moteur du Mali à la CAN.

Amadou Haidara (Mali-RB Leipzig)

Pendant que son compatriote Bissouma fait saliver Liverpool, Amadou Haidara, lui, fait rêver le rival Manchester United. Décidément, le Mali est en vogue dans le « Northwest ». Pendant un mois de compétition, le rouleau compresseur de Leipzig devra assumer son rôle de « nouveau Seydou Keita » et ainsi guider cette « mini » génération dorée malienne.

Kamaldeen Sulemana (Ghana-Rennes)

Les défenseurs de Ligue 1 poussent un ouf de soulagement : pendant deux semaines au minimum, l’intenable dribbleur rennais sera hors service en France. Sulemana (19 ans) va prêter main forte à André et Jordan Ayew pour propulser le Ghana le plus loin possible à la CAN. Et pourquoi pas un sacre au bout du fil ? Le pays d’Abedi Pelé attend cela depuis 1982.

Imran Louza (Maroc-Watford)

Transféré de Nantes à Watford l’été dernier après trois saisons prometteuses à la Beaujoire, ce Franco-marocain a récemment choisi de défendre les couleurs du pays chérifien. Adieu Clairefontaine, welcome to Casablanca. Louza (22 ans) devra pallier l’absence de Hakim Ziyech dans le jeu entre les lignes. Une lourde responsabilité.

Hannibal Mejbri (Tunisie-MU)

Chez les Aigles de Carthage, Wahbi Khazri reste le chef de la nuée mais il devra bientôt passer le flambeau au jeune Hannibal (quel prénom !). Le prodige de Man United est, lui aussi, un binational qui a été forgé dans le système FFF avant de changer d’allégeance sportive. Mais contrairement à Louza, Hannibal était pressenti pour être « sélectionnable » en Bleu dans quelques années. Il a finalement fait ce choix et son aventure avec la Tunisie a très bien démarré (vice-champion de la Coupe Arabe en décembre dernier). La CAN pour confirmer ?

Bamba Dieng (Sénégal-OM)

La saison de la révélation pour Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké Dieng (là encore, quel nom !). Après six premiers mois très encourageants à l’OM en tant que doublure de Milik, Bamba Dieng va maintenant se frotter aux rigueurs du football africain. Il s’agit de la suite (accélérée) du processus d’apprentissage. À 21 ans, le jeune Gaïndé ne perd pas de temps. La concurrence sera féroce en attaque : Ismaila Sarr, Keita Balde, Sadio Mané… Il va falloir cravacher pour gratter du temps de jeu.

Saïd Benrahma (Algérie-West Ham)

Maghreb power. Mahrez et Belaili seront les chefs d’orchestres intouchables des Fennecs, mais en cas de blessure/méforme de Riyad ou Youcef, Benrahma peut suppléer dans l’animation offensive. Son profil de dribbleur/passeur/scoreur rend l’Algérie encore plus imprévisible. Joker à suivre.

Samuel Chukwueze (Nigéria-Villarreal)

Depuis la retraite de Jay-Jay Okocha, le Nigéria cherche un totem autour duquel faire bloc. Obi Mikel, Iwobi, Nwakali et d’autres avant eux n’ont pas su relever le défi. Du haut de ses 22 ans, Chukwueze a la gnaque et le charisme technique pour incarner ce « wonderkid » national tant espéré par les locaux. Annoncé chez les plus grands clubs européens depuis deux saisons, l’ailier de Villarreal est une pile électrique qui, malheureusement, est en perte de vitesse cette saison (blessures et méformes). La CAN est une occasion en or pour relancer le buzz médiatique.

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