Lucarne Opposée
·7 février 2022
Lucarne Opposée
·7 février 2022
Quant aux joueurs, si l’histoire retiendra évidemment l’immensité d’Édouard Mendy dans les buts, impossible de ne pas de Mohamed Abou Gabal, dit Gabalski, LE portier de cette CAN tant l’ancien numéro 2 de la sélection égyptienne a été le principal artisan du l’incroyable parcours des Pharaons. Mention spéciale à ce poste pour le Sierra Léonais Mohamed Kamara et le Burkinabé Hervé Koffi. En défense, on retiendra la solidité marocaine, le duo central Aguerd – Saïss d’une part, la CAN XXL d’Achraf Hakimi de l’autre, tout en notant aussi l’incroyable trio sénégalais Abdou Diallo – Kalidou Koulibaly – Saliou Ciss, les Lions n’encaissant que deux buts durant la compétition, et en délivrant quelques mentions spéciales à l’essentiel Bruno Ecuele-Manga, leader des Panthères gabonaises, à son équivalent burkinabé Edmond Tapsoba, probablement le meilleur défenseur de la CAN qui a clairement sa place dans un onze-type si l’on décide de ne pas lui préférer des paires déjà établies, à la locomotive Nouhou Tolo ou encore à l’une des révélations du tournoi, le Pharaon Mohamed Abdelmonem. Au milieu, on soulignera le rôle clé de Mohamed Elneny avec l’Égypte, celui de Moumi Ngamaleu côté Cameroun, l’importance de Gustavo Sangaré dans le système des Étalons burkinabés ou encore celui de Youssouf M'Changama côté Comores. Mais on choisira deux hommes clés, deux créateurs de football : Ibrahim Blati Touré, sorte d’Andrea Pirlo burkinabé, et Nampalys Mendy, absent des deux premiers matchs du Sénégal, mais qui s’est rapidement installé et pourrait bien être la clé à la montée en puissance des Lions. Mention spéciale là aussi aux Gambiens Jallow et Musa Barrow déjà cités ou encore à l’Équato-guinéen Ibán. Devant eux, impossible de ne pas choisir Karl Toko-Ekambi dans un couloir tant le Lyonnais a été l’une des fers de lance de l’attaque camerounaise. Même remarque pour Sofiane Boufal, que l’on placerait bien dans un onze type aussi pour mieux se rappeler que sa sortie prématurée en quart de finale a sans doute contribué à l’échec du Maroc qu’il portait à bout de bras. Impossible enfin de ne pas choisir deux hommes clés de leur sélection, deux leaders qui ont véritablement brillé et porté les leurs, résistants à toute pression. Vincent Aboubakar d’une part, avec ses huit buts, sa présence à la pointe du Cameroun, et évidemment la légende Sadio Mané dont le regard vers le ciel et le dernier tir au but de l’épreuve resteront à jamais dans l’histoire. C’en est donc terminé de la CAN 2021, l’Afrique va désormais se préparer à d’immense duels pour la Coupe du Monde avant, en juin 2023, de se tourner vers la Côte d’Ivoire pour la 34e édition de la CAN.