Walfoot.be
·18 novembre 2022
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L'Egypte fait partie des grands déçus de la Coupe du Monde 2022, ayant manqué la qualification de peu. Si aujourd'hui, elle est surtout vue comme "Mohamed Salah and cie" aux yeux de l'Europe, cette équipe reste un cador africain.
Ce qu'il faut savoir premièrement, c'est que l'Egypte a une grande histoire internationale. C'est déjà la première équipe africaine à se qualifier pour le Mondial de 1934 en Italie. C'est également la Fédération égyptienne qui créa la CAF (confédération Africaine de football) en 1957, et donc la CAN par extension. Une nation qui a donc pris les devants et fait beaucoup pour le football africain où elle règne en maître avec 7 CAN remportées. Mais tout est plus difficile depuis 2010 et le triplé de victoires en finale de la Coupe d'Afrique (2006, 2008 et 2010). Les Pharaons ont coulé petit à petit avec quelques sursauts d'orgueil, grâce notamment à Mohamed Salah, comme la qualification au Mondial 2018 et la finale de la CAN 2022.
L'équipe a totalement changé de tournant après la non-qualification pour la Coupe du monde face au Sénégal et a viré Carlos Queiroz pour un autre Portugais, Rui Vitoria, qui a pour l'instant gagné 2 matchs 3-0 contre le Niger et le Liberia. Si la Belgique gagne demain, elle sera la première équipe à marquer un goal et gagner contre les Pharaons du Portugais.
Tactiquement, beaucoup de choses ont changé et la sélection ne joue plus dans un 4-5-1 avec Mohamed Salah seul devant mais compte sur un 4-3-3 très équilibré. Avec peu de noms connus en Europe (seulement 5 joueurs évolue sur notre continent), ce qui explique la méconnaissance générale de l'équipe nationale au grand public. Il ne faut quand même pas oublier que l'Egypte est le meilleur championnat africain, avec notamment les Aigles de Al Alhy qui dominent la Ligue des Champions africaine avec 10 titres. Le second club au palmarès est lui aussi égyptien mais n'en compte "que" cinq : c'est le Zamalek FC. Tous deux fournissent de nombreux joueurs internationaux.
Pour les noms, évidemment Mohamed Salah est le visage de l'équipe, tout comme Trezeguet, passé par Anderlecht. Ce sont les 2 noms les plus connus de la sélection. Mohamed Elneny, ancien d'Arsenal, n'est plus appelé et l'équipe a un véritable manque de créateurs au milieu. Mais Tarek Hamed est l'exemple type du profil de milieu qu'a en nombre le pays. Un 6 bien rugueux, dur sur l'homme, qui ne compte pas arrêter malgré ses 34 ans. On pourrait qualifier la défense des mêmes adjectifs et Mohamed El Shenawy est le gardien titulaire d'Al Alhy depuis 2016. Les joueurs se connaissent tous car plusieurs évoluent ensemble dans ce même club et c'est peut être la force principale de l'Egypte. Beaucoup de joueurs habitués à jouer ensemble et dominants sur leur continent avec leurs clubs.
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