« Cette équipe du LOSC a grandi » estime Dave Appadoo (EDS) après Toulouse – Lille | OneFootball

Opposé au Toulouse FC ce samedi, dans le cadre de la vingt-neuvième journée de Ligue 1, le LOSC est parvenu à gagner (1-2) sans briller. Une performance qu’ils, aux yeux de Dave Appadoo, n’étaient pas capables de réaliser par le passé.

La vingt-neuvième journée de Ligue 1 a une nouvelle fois été riche en enseignements, notamment en ce qui concerne la lutte pour le podium. L’Olympique de Marseille s’essouffle, tandis que l’OGC Nice n’a pas encore abdiqué. De son côté, le LOSC n’est plus aussi fringant qu’il y a quelques mois. Cela se voit et pourtant, ses hommes parviennent encore à lever les bras. Ils n’ont pas brillé à Toulouse samedi, mais les Dogues ont tout de même gagné (1-2) : « Cela s’essouffle, mais ils tiennent bon », lâchait Dave Appaddo, journaliste présent sur le plateau de L’Équipe du Soir au coup de sifflet final.

Une évolution synonyme de maturité

Ce dernier, dont le discours se rapproche de celui tenu par Charlotte Lorgeré, estime que la troupe nordiste n’est plus la même qu’il y a un an : « Il commence à y avoir de la maturité dans cette équipe. Ces dernières années, avec Paulo Fonseca, Lille était une équipe qui jouait bien, mais qui était souvent mal payée. Là, avec Bruno Genesio, ils ont une maturité, une assise. Ils sont capables de gagner, même sans vraiment dominer. Il y avait beaucoup de contrôle. Je trouve que c’est son mérite. Cette équipe a grandi et sait gagner au haut niveau, même quand ils ne sont pas bons », poursuivait-il.

Il concluait avec une ultime tirade : « Et c’est encore plus compliqué de faire ce parcours en Ligue 1 au vu de ce qu’ils ont réalisé en Ligue des Champions. Je trouve que l’on est dur avec eux », concluait Dave Appadoo, rejoint par Frédéric Piquionne : « Ils ont quand même quinze matchs de plus que toutes les équipes qu’ils affrontent actuellement. C’est énorme quand même, tient à souligner l’ancien professionnel. C’est logique qu’ils soient un peu plus dans le calcul », clôturait-il ainsi les débats.