Chien empoisonné, salaire non payé... Le cauchemar de Bernardoni en Turquie | OneFootball

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·21 janvier 2024

Chien empoisonné, salaire non payé... Le cauchemar de Bernardoni en Turquie

Image de l'article :Chien empoisonné, salaire non payé... Le cauchemar de Bernardoni en Turquie

Après cinq mois passés en Turquie, Paul Bernardoni a filé en Suisse après un calvaire que peu de footballeurs ont connu. Dans un entretien avec Le Parisien, le portier français fait part de « sa vérité ».

Une histoire digne d’un film hollywoodien ! Dans une interview accordée au journal Le Parisien ce dimanche, l’ancien portier d’Angers, Paul Bernardoni, s’est confié sur l’enfer qu’il a vécu en Turquie après sa signature avec le club de Konyaspor, pensionnaire de Süper Lig, en août dernier : « Sur le plan sportif, j’ai pu disputer 17 matchs mais humainement, ce fut terrible. Déjà, et tant pis si ça peut faire sourire, mais mon chien, qui m’accompagnait depuis mon début de carrière, a été empoisonné », raconte-t-il. Avant de rajouter : « Pour être complètement transparent, je n’ai pas été payé une seule fois normalement, avec le salaire mensuel prévu dans mon contrat. J’ai été payé deux fois. La première après l’intervention de la Fifa et la seconde au moment de résilier mon contrat. Pendant les deux premiers mois, je n’ai rien touché ».


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Des galères à n’en plus finir

La perte de son chien, empoisonné après une balade avec sa femme, un salaire mensuel versé aléatoirement et au bon vouloir du club, des problèmes de visa pour sa compagne qui a dû quitter la Turquie au bout de quelques jours... Son aventure avec l’actuel 18ème de Süper Lig n’aura été qu’un enchaînement de déconvenues et de mensonges : « J’ai vu sur le groupe WhatsApp du club que j’avais été sorti de l’équipe, (...) c’est le club qui devait payer mes loyers, ce qu’il ne faisait pas non plus, le traducteur français promis n’existait pas », relate Le Parisien.

Pourtant conscient des soucis qui gravitaient autour des clubs turcs, le gardien de but français de 26 ans est resté circonspect face à tant de soucis : « J’avais envoyé des dizaines de messages à des gars qui avaient joué là-bas. Vous savez quoi ? À part un mec qui m’a dit de ne pas y aller, tous les autres joueurs m’ont dit : au pire, tu auras un ou deux mois de retard mais à la fin tu récupères tout. Et j’ai écouté la majorité… Je suis parti là-bas, conscient de certains trucs », a-t-il déclaré. « Au bout de quelques semaines, j’ai compris que je n’étais pas le seul à entendre des mensonges : des coéquipiers, par exemple, avaient signé car on leur avait dit qu’il y avait des super écoles pour leurs enfants. Ce qui était faux. » Désormais le natif d’Évry (France) évolue sous les couleurs du club suisse d’Yverdon, pensionnaire de première division, où l’avenir s’annonce plus radieux...

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