Clásico : le Real Madrid se souvient de la seule fois où Hansi Flick les a affrontés | OneFootball

C’était lors de la saison 1987-1988, à l’occasion des quarts de finale de la Coupe d’Europe, Hansi Flick  portait les couleurs du Bayern Munich. Ce match retour face au Real Madrid est resté gravé dans la mémoire d’Emilio Butragueño, l’icône madrilène de l’époque, pour une raison bien particulière : le marquage impitoyable de l’Allemand, qui ne lui laissa aucun répit.

Lors du match aller à Munich, le Bayern s’était imposé 3-2, et Hansi Flick, alors latéral droit, avait joué un rôle essentiel dans la victoire des Bavarois. Cependant, c’est au retour, au Santiago Bernabéu, qu’il s’est vraiment illustré en tant que joueur polyvalent et discipliné. Chargé de suivre Butragueño de près, Flick l’a empêché de jouer durant la première mi-temps. La légende du Real Madrid a même reconnu après coup qu’il avait dû redoubler d’efforts pour se libérer de la surveillance étouffante du joueur allemand.

Hansi Flick, le « patch » devenu indispensable

En espagnol, le nom « Flick » se traduit par « mettre un patch », une métaphore qui illustre parfaitement le rôle qu’il occupait sur le terrain. Flick était le genre de joueur qui colmatait les brèches, comblait les vides, et assurait la cohésion de l’équipe grâce à sa polyvalence. Que ce soit en tant que milieu défensif ou latéral, il faisait le « travail sale » pour ses coéquipiers.

Cette qualité de « patch » lui a non seulement permis de se faire une place dans les équipes du Bayern des années 80, mais elle a également défini sa carrière en tant qu’entraîneur. Bien qu’il ait commencé dans l’ombre comme adjoint, Hansi Flick a su grimper les échelons et obtenir des résultats exceptionnels. Son passage à la tête du Bayern Munich, où il a remporté un sextuplé historique, puis sa prise en charge de la sélection allemande, sont des preuves que son surnom de « patch » va bien au-delà de la simple métaphore linguistique.

Désormais entraîneur du FC Barcelone, Hansi Flick retrouvera le Santiago Bernabéu pour la première fois en prenant place sur le banc de touche, et découvrira surtout l’ambiance folle d’un Clásico.

Victor Brochet.