Lucarne Opposée
·11 avril 2024
Lucarne Opposée
·11 avril 2024
Deuxième session de Libertadores de la semaine marquée par de nombreux matchs accrochés qui se sont décidés sur le fil.
Guide de la phase de groupes
En ouverture de la soirée, Independiente del Valle accueillait San Lorenzo pour un match qui s’annonçait plutôt intéressant sur le papier. Dans les faits, après le nul à la maison face à Palmeiras, le Ciclón a sombré à Sangolquí, encaissant un penalty d’entrée de partie et se montrant surtout incapable d’être dangereux sur le plan offensif, Adam Bareiro n’étant jamais touché, le Perrito Barrios courant dans le vide faute de relai à ses côtés. Les Negriazules ont donc pu dérouler, emmenés par un Kendry Páez qui a envoyé quelques moments de pur génie – notamment au moment de provoquer le penalty, ils ont totalement monopolisé le ballon (près des trois quarts du temps) et n’ont finalement jamais été inquiété par un San Lorenzo n’a semblé jamais avoir la moindre intention de chercher un résultat. Il aura au moins rempli cet objectif.
Ailleurs, il fut un temps où Peñarol se sabordait dès lors qu’il avait le statut de favori sur une rencontre. Après la défaite concédée dans des conditions très particulières et houleuses à Rosario, les Carboneros accueillaient un Caracas annoncé victime expiatoire du groupe. Et n’a donc pas fait dans le détail : en une grosse demi-heure, le match était plié. Le temps pour Maximiliano Silvera de s’offrir un doublé (que l’attaquant uruguayen transforme en triplé en seconde période) et pour Javier Méndez d’inscrire le but du 3-0 qui permettait aux hommes de Diego Aguirre de dérouler et au coach carbonero de faire tourner. Peñarol a donc fait le travail, il lance enfin sa campagne alors que dans le même temps, l’Atlético Mineiro s’est sorti du piège Rosario Central. Gabriel Milito commence à poser sa patte sur le Galo, modifiant encore son système et ses hommes pour la réception des Canallas, une opération qui a fonctionné en première période, globalement dominée par l’Atlético Mineiro, mais qui fut plus délicate lorsque les visiteurs ont appuyé en seconde. Qu’importe au final, malgré quelques frayeurs et un Everson qui a évité parfois le pire, le Galo s’est imposé grâce à Paulinho en fin de rencontre et l’important est surtout que toujours invaincu, Gabriel Milito continue de s’offrir du temps pour avancer dans la direction voulue.
Au rayon des victoires à domicile, signalons celle de Flamengo face à Palestino, le Mengão à deux visages : celui du premier acte, totalement dominateur et qui aurait dû mener bien plus largement que d’un but, une fois encore signé Pedro ; celui du deuxième acte, moins sûr de son fait, laissant Palestino se montrer menaçant et se procurer plusieurs situations avant de céder définitivement en fin de partie. Autre victoire à l’arrachée, celle du Cerro Porteño, qui a longtemps payé son manque de justesse offensive face à l’Alianza Lima et s’en est sorti sur le fil, ou encore celle de São Paulo au Morumbi face à Cobresal. Le Tricolor a également dû attendre les dix dernières minutes du match pour s’éviter un nul qui aurait signifié la fin du cycle Thiago Carpini au terme d’une rencontre qu’il n’a jamais paru véritablement maîtriser bien qu’ayant le ballon. Enfin, signalons le nul ramené par Talleres de Guayaquil, Juan Rodríguez surgissant sur le fil pour égaliser et ainsi, tout en conservant sa place de leader du groupe, priver Barcelona d’un premier succès dans l’édition 2024.