Coquelin sur son avenir – « Loin de moi l’idée de penser à la retraite » | OneFootball

À 33 ans, Francis Coquelin ne pense pas encore à raccrocher les crampons. Le milieu nantais reste animé par une passion intacte pour le football, tout en préparant déjà la suite.

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« Loin de moi l’idée de penser à la retraite », sourit-il. « J’ai eu une grosse blessure il y a deux ans, et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à réfléchir un peu à l’après ». Une période difficile mais constructive pour l’ancien d’Arsenal et de Villarreal, qui s’est formé auprès de l’UEFA. « J’ai fait une formation UEFA pour découvrir une autre facette du foot, mais pour l’instant, je suis à fond sur le terrain ».

Il insiste : la flamme est toujours vive. « Il n’y a aucune lassitude. J’ai même eu une coupure de six mois qui m’a rappelé à quel point le manque était fort ». Et si certains joueurs ressentent l’usure avec les années, lui, c’est tout l’inverse : « La notion de plaisir est toujours la même. Peut-être même plus qu’avant, car je sais que je me rapproche de la fin, alors j’en profite à fond ».

Son expérience, il ne la garde pas pour lui. Il la partage. « J’ai toujours aimé aider les jeunes, que ce soit ici ou à Villarreal ». Francis se fait mentor naturel : « À notre époque, c’était plus compliqué de parler avec les anciens. Aujourd’hui, on est plus abordables, alors je discute avec plaisir avec eux ».

Leuroux, joueur prometteur du centre de formation, n’échappe pas à son regard bienveillant : « C’est une fierté pour lui, pour le centre, pour Nantes. Il est dans une très bonne dynamique », tout en glissant un conseil avisé : « À cet âge-là, il peut y avoir un contre-coup. C’est là qu’on peut intervenir pour les aider ».

Déjà tourné vers la suite, Francis explore : « En Espagne, je faisais aussi le coach adjoint de l’équipe de mon fils. C’était pour toucher à tout, voir ce qui pouvait me plaire après ». Son avenir sera, sans surprise, dans le foot : « C’est ce qui m’anime ».

Et sur le terrain, il croit en cette équipe. Malgré la pression du maintien, il voit le potentiel : « On a des profils très joueurs, des gars comme Chirivella, Douglas, ou même l’Euro ». Il l’assure : « Le coach ne nous empêche pas de jouer. C’est à nous de prendre nos responsabilités et de jouer avec courage ».

Ce week-end contre Le Havre, c’est un tournant. « C’est une balle de match. Pas encore décisive, mais une grosse option pour le maintien ». Avec un clin d’œil final sur les séries de victoires : « Depuis quand on n’a pas gagné deux matchs de suite ? Fin août ? Bon bah on va essayer pour fin mars alors ! », lâche-t-il dans un éclat de rire.