De Burgos Bengoetxea dans le viseur de Real Madrid TV avant le Clasico | OneFootball

À quelques jours de la très attendue finale de la Copa del Rey opposant le Real Madrid au FC Barcelone, une vidéo publiée par RMTV, la chaîne officielle du club madrilène, fait grand bruit. La désignation de Ricardo de Burgos Bengoetxea comme arbitre principal du match est pointée du doigt. Dans ce montage incisif, le Real Madrid dresse un réquisitoire contre l’officiel basque, soulignant un pourcentage de victoires de seulement 64 % pour les Merengues sous sa direction, contre 81 % pour leurs rivaux catalans, souligne AS.

RMTV insiste aussi sur l’absence de reconnaissance internationale de l’arbitre, qui, malgré son statut FIFA depuis 2018, n’a jamais officié en Ligue des champions, en Coupe du monde ou à l’Euro. Une manière de questionner sa légitimité pour une telle affiche, d’autant plus qu’il s’agira de sa troisième finale entre le Real Madrid et le FC Barcelone après les Supercoupes de 2017 et 2023. Selon RMTV, il s’agirait d’un homme proche de responsables influents de l’arbitrage espagnol, comme Medina Cantalejo ou Clos Gómez.

Des preuves accablantes pour De Burgos Bengoetxea

La vidéo ne se contente pas de statistiques : elle revient en détail sur plusieurs actions polémiques. Lors du dernier derby madrilène au Bernabéu, De Burgos Bengoetxea, alors à la VAR, aurait influencé une décision arbitrale en montrant des angles peu clairs sur un possible penalty. Le club s’estime lésé. Même constat pour un Real-Espanyol cette saison, où une gifle sur Fran García dans la surface n’a pas été signalée.

D’autres exemples viennent nourrir le discours : un penalty non sifflé sur Vinicius à Getafe, des fautes non sanctionnées contre Brahim, ou encore deux buts refusés face à Séville, dont un de Jude Bellingham, validé selon des vidéos amateurs. En diffusant cette séquence, le Real Madrid ne cache pas sa volonté d’influencer l’opinion publique – et peut-être l’arbitre lui-même – avant le choc. Une communication de plus en plus assumée par les grands clubs, où l’enjeu dépasse parfois le cadre sportif.

Léo Seguin