Décapitations, électrocutions… Scandale sur les chantiers de la Coupe du monde 2034 ! | OneFootball

La Coupe du monde 2034 se prépare en Arabie Saoudite dans un parfum de scandale. Les conditions des chantiers pour préparer l'événement sont dénoncées avec de nombreux morts dans de terribles circonstances.

Alors que l’Arabie saoudite s’apprête à accueillir la Coupe du monde de football 2034, un scandale d’une ampleur dramatique éclabousse les gigantesques chantiers de construction liés à l’événement. Derrière les images futuristes des 11 nouveaux stades et de la ville démesurée de Neom, c’est un véritable cimetière de travailleurs migrants qui se dessine.

Comme l'explique The Sun, selon des enquêtes menées par Human Rights Watch et FairSquare, les conditions de travail sur les chantiers saoudiens ont déjà coûté la vie à de nombreux ouvriers, principalement originaires du Bangladesh, du Népal, d’Inde et du Pakistan. Les témoignages recueillis évoquent des décapitations par des machines, des chutes mortelles et des électrocutions. Des drames évitables, souvent liés à des négligences graves, à un manque de formation ou à l’absence de mesures de sécurité élémentaires.

Des travailleurs enterrés sans le consentement des familles

Un cas particulièrement tragique est celui d’un travailleur bangladais décapité sur place après qu’un collègue ait accidentellement redémarré une machine qu’il tentait de réparer. Sa veuve, bouleversée, a découvert le corps sans tête à son arrivée. D’autres familles, comme celle d’un Népalais de 25 ans mort électrocuté, n’ont même pas pu rapatrier les corps, ceux-ci ayant été enterrés sans leur consentement, ce qui soulève des soupçons de camouflage.

FairSquare dénonce l’absence quasi systématique d’autopsies officielles et la classification frauduleuse de nombreuses morts comme étant « naturelles », privant ainsi les familles de toute indemnisation. L’organisation syndicale mondiale du bâtiment, BWI, dénonce une « hausse alarmante » des accidents, liés à une négligence systémique et un manque de contrôle.

Malgré cela, FIFA continue d’encenser les « progrès » de l’Arabie saoudite en matière de droit du travail, suscitant l’indignation des ONG. James Lynch, co-directeur de FairSquare, parle d’un système de protection des droits humains purement cosmétique, pendant que des enfants grandissent sans leurs pères et que les familles restent sans réponses.

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