Der Zakarian : “Moi je n’en ai pas non, une pression de quoi ?” | OneFootball

Michel Der Zakarian, malgré la situation, n’échappait pas à la traditionnelle conférence de presse d’avant-match. L’entraîneur du Montpellier Hérault était interrogé sur sa situation personnelle et en profitait pour mettre en avant ses conditions de travail :

“Que je sois menacé ? On le vit… On est obligé de travailler avec l’effectif mis à notre disposition. Ce matin, vous avez vu comment nous nous sommes entraînés, il y a 10 joueurs qui sont sortis sur le terrain. D’autres se faisaient soigner car ils doivent récupérer, ils sont fatigués ou ils ont des petits bobos. (Une pression avant le match ?) Moi je n’en ai pas non, une pression de quoi ? On est là pour bien préparer l’équipe et chercher à gagner contre Auxerre.”

Dans la presse, il a été question de réunions, notamment entre la direction et les joueurs. Cette semaine a-t-elle également sujette aux échanges ? Visiblement non selon le coach pailladin :

“On n’a pas plus parlé que d’habitude. Les joueurs, on les voit tous les jours. On se croise, on discute au fil des séances. Ils savent ce qu’il y a à faire après… on doit bien le faire sur le terrain. […] Tout le monde doit prendre conscience que nous sommes en difficultés. Aujourd’hui, on est derniers, on est dans l’urgence. Pour remonter au classement, il faut gagner, pour gagner, il faut que l’on soit solidaire et bon ensemble dans tous les domaines.“

Craint-il la réaction des supporters au regard de la situation du moment ? Michel Der Zakarian préfère challenger ses joueurs sur leurs tâches à accomplir sur le terrain :

“On verra quelle attitude a le public mais c’est à nous d’être bons sur le terrain. Quand on vous met sur un terrain, il faut jouer, il faut emmener de la vie, il faut gagner les duels qui sont disputés. Il faut mettre du mouvement et avoir de l’imagination, du talent. Mais des fois, un bon état d’esprit peut aussi permettre de combler un manque de talent…”

Le message est passé.